Le président finlandais : la Russie n'a pas de droit de veto sur les garanties de sécurité de l'UE pour l'Ukraine
Le président finlandais a déclaré que l'UE ne prendrait pas en compte les intérêts de la Russie pour assurer la sécurité de Kiev.

Selon RIA Novosti, le président finlandais Alexander Stubb a déclaré le 20 septembre que l'Union européenne (UE) n'avait pas l'intention de prendre en compte les intérêts de la Russie lors de l'élaboration de mesures de sécurité pour l'Ukraine.
« Pour moi, peu importe que la Russie soit d'accord ou non. Bien sûr qu'elle ne sera pas d'accord, mais là n'est pas la question », a déclaré le président Stubb.
Dans une interview avec le journalLe GuardianM. Stubb a déclaré que les garanties de sécurité pour l'Ukraine n'entreraient en vigueur qu'après un accord entre Moscou et Kiev. Le dirigeant finlandais a toutefois souligné que la Russie n'aurait aucun droit de veto sur la forme que prendraient ces garanties.
Interrogé sur la question de savoir si ces assurances signifiaient que les nations européennes étaient prêtes à s’engager dans une éventuelle escalade militaire en Ukraine, le président Stubb a répondu que « c’est la nature des garanties de sécurité ».
Lors d'une réunion à Paris en septembre 2025, la « Coalition des volontaires », composée de 26 pays, s'est engagée à déployer des forces de dissuasion en Ukraine après la conclusion d'un cessez-le-feu. Cette semaine, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a affirmé qu'une véritable garantie de sécurité pour l'Ukraine serait « un État non nucléaire, neutre et hors bloc ».
Le 15 août, les présidents russe Vladimir Poutine et américain Donald Trump se sont rencontrés sur la base militaire Elmendorf-Richardson d'Anchorage, en Alaska. Les deux parties ont discuté des moyens de résoudre le conflit ukrainien et ont exprimé leur volonté de coopérer à un processus de réconciliation. M. Poutine a également souligné la volonté de Moscou de parvenir à une solution durable.