Le président Poutine achète de la glace russe au dirigeant turc

Huyen Le• DNUM_CIZAIZCABJ 11:01

Poutine a payé trois glaces pour lui-même et le président Erdogan alors qu'il assistait au salon aéronautique international MAKS 2019 à l'extérieur de Moscou.

Les deux dirigeants ont dégusté une glace russe.

Le président russe Vladimir Poutine et le président turc Recep Erdogan, ainsi que des responsables des deux pays, ont assisté au Salon international de l'aviation et de l'espace de Moscou (MAKS 2019) le 27 août.à l'aéroport international Joukovski, dans la banlieue de Moscou.

Après avoir examiné les armes de l'aviation russe, les deux dirigeants se sont rendus à un stand de glaces à l'aéroport. Le président russe a d'abord choisi une glace pour son homologue turc, puis deux autres.

La vendeuse a informé les deux présidents que leur glace coûtait 210 roubles (3,20 dollars). « Vous me paierez aussi ? » a demandé Erdogan. « Bien sûr que je le ferai, vous êtes mon invité », a répondu Poutine.

Poutine a remis 5 000 roubles au vendeur et a laissé le ministre de l'Industrie et du Commerce, Denis Mantourov, qui se tenait à proximité, attendre sa monnaie. Les responsables ont ri lorsque le dirigeant russe a plaisanté en affirmant que l'achat de glaces visait à « soutenir le développement de l'aviation ».

Ce n'est pas la première fois que le dirigeant russe achète une glace au MAKS. En 2017, il avait déjà acheté une glace, mais n'avait pas rendu la monnaie et avait dépensé tout l'argent en glaces pour les officiels qui l'accompagnaient.

En juin, Poutine a offert au président chinois Xi Jinping une boîte de glace russe pour son anniversaire. Le dirigeant chinois a déclaré aux médias en 2016 qu'il adorait la glace russe et qu'il en mangeait souvent lors de ses visites dans le pays.

La visite du président Erdogan au salon MAKS 2019 intervient alors que la Turquie cherche un nouveau fournisseur d'avions de combat pour renforcer son armée de l'air, suite à la décision américaine de retirer la Turquie du programme d'avions de combat de cinquième génération F-35 en signe de protestation contre l'accord sur les missiles S-400 conclu avec la Russie. Le président Erdogan a ensuite annoncé qu'Ankara pourrait envisager l'achat du chasseur furtif russe Su-57.