Le président Trump n'a pas demandé de « faveurs en retour » au président ukrainien Zelensky

Le président ukrainien Vladimir Zelensky a rencontré le président américain Donald Trump en marge de la 74e session de l'Assemblée générale des Nations unies, le 25 septembre à New York. Photo : Reuters

Le 22 octobre, le Washington Post a publié un discours de Bill Taylor, ambassadeur des États-Unis en Ukraine. Le diplomate a évoqué l'enquête sur la compagnie énergétique Burisma, où travaillait Hunter Biden, fils de l'ancien vice-président américain. Il a ainsi souligné que cette enquête était une condition préalable à la rencontre du président Trump avec le dirigeant ukrainien Zelensky.

« Le président Trump n'a rien fait de mal. Ces allégations sont le fruit d'une campagne de diffamation coordonnée menée par des législateurs et des responsables d'extrême gauche, agissant de concert contre la Constitution. Il n'y a pas de "retour d'ascenseur" », a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Stephanie Grisham, ajoutant que le président Trump avait nié à plusieurs reprises ces allégations.

De telles « absurdités » continueront de se produire chaque jour, a déclaré le diplomate Grisham, et de plus en plus de ressources et de temps y seront consacrés.

Fin septembre, le Parti démocrate américain a commencé à destituer le président Trump, accusant le président de tenter de discréditer l'ancien vice-président américain Joe Biden, principal adversaire du président Trump lors de la prochaine élection présidentielle.

Le dirigeant américain a demandé au président ukrainien Vladimir Zelensky d'enquêter sur le fils de l'ancien vice-président Joe Biden, qui travaille dans la société énergétique Burisma, sinon l'Ukraine serait confrontée à la suspension de l'aide militaire américaine.

Le président américain a nié à plusieurs reprises ces allégations. Selon M. Trump, c'est l'ancien vice-président Biden qui a demandé le limogeage du procureur général ukrainien, qui menait une enquête contre l'entreprise du fils de Joe Biden.