Convoqué 3 femmes qui ont répandu des rumeurs sur le « patient 21 »
Le département de cybersécurité et la police de Hanoï ont convoqué trois femmes accusées d'avoir publié de fausses informations selon lesquelles le « patient 21 » aurait « une maîtresse, des enfants illégitimes et aurait fait des déclarations malhonnêtes ».
L'une des trois femmes ayant donné de fausses informations a dû collaborer avec la police. Photo :Ministère de la Sécurité publique |
Trois femmes résidant à Hanoï, dont Vo Thi Thanh Thuy (34 ans, district de Bac Tu Liem), Doan Thi Kim Phuong (62 ans, district de Hoan Kiem) et Nguyen Thi Van (26 ans, district de Dong Anh).
Le 13 mars, le ministère de la Sécurité publique a indiqué que trois femmes avaient affirmé avoir utilisé leurs comptes Facebook personnels, faute de connaissances, pour publier et partager des « informations spéculatives et fausses » portant atteinte à l'honneur et à la réputation du « patient 21 ». Les trois femmes ont reconnu avoir enfreint la loi, supprimé leurs publications et promis de ne pas récidiver.
Ces trois cas font partie des nombreuses personnes identifiées par les autorités comme ayant publié et partagé de fausses informations concernant le « patient 21 ». Les autorités continuent de vérifier et de traiter l'affaire.
Le « patient n° 21 », âgé de 61 ans, a été diagnostiqué positif au Covid-19 le 8 mars. Il est rentré du Royaume-Uni à l'aéroport de Noi Bai le 2 mars.
Contenus erronés sur le compte Facebook d'une femme convoquée. Photo :Ministère de la Sécurité publique |
Selon l'article 64 du décret 174/2013/ND-CP, quiconque « fournit de fausses informations, calomnie, déforme ou insulte la réputation d'une agence ou d'une organisation ou l'honneur et la dignité d'un individu » peut être condamné à une amende de 20 à 30 millions de VND.
L'article 592 du Code civil de 2015 stipule également que quiconque porte intentionnellement ou non atteinte à l'honneur ou à la réputation d'une personne physique, morale ou autre et cause un dommage doit réparer le préjudice subi... Selon la nature de la rumeur, la personne qui répand la rumeur peut être poursuivie pour délit de diffamation.Calomnierconformément à l'article 122 du Code pénal.