L'ambition de la Chine de « relancer » l'énergie nucléaire de l'époque de la guerre froide

December 6, 2017 13:08

(Baonghean.vn) - La Chine s'apprête à dépenser 22 milliards de yuans (équivalent à 3,3 milliards de dollars) pour perfectionner une forme de technologie, presque éliminée pendant la guerre froide, qui peut produire une forme d'énergie nucléaire plus sûre mais plus efficace.

Selon l'Académie chinoise des sciences, le projet utilisera le capital budgétaire ci-dessus pour investir dans deux réacteurs nucléaires à « sels fondus » dans le désert de Gobi, province du Gansu, dans le nord de la Chine.

Cơ sở hạt nhân được xây dựng tại tỉnh Cam Túc có thể giúp phát triển tàu chiến chạy bằng thorium, một dạng năng lượng hạt nhân an toàn. Ảnh: AP
L'installation nucléaire en construction dans la province du Gansu pourrait contribuer au développement de navires de guerre fonctionnant au thorium, une forme sûre d'énergie nucléaire. Photo : AP

Le projet, dirigé par Jiang Mianheng, fils de l'ancien président chinois Jiang Zemin, devrait permettre aux réacteurs d'être opérationnels d'ici 2020. Les chercheurs espèrent pouvoir résoudre de nombreux problèmes techniques pour perfectionner la technologie avec de nombreuses applications, notamment dans les navires de guerre à propulsion nucléaire et les véhicules aériens sans pilote (UAV).

En théorie, la technologie des sels fondus pourrait produire plus de chaleur et d’énergie que les réacteurs à uranium actuels, tout en produisant 1 000 fois moins de déchets radioactifs.

Dans les années 1950, l’US Air Force avait construit un réacteur nucléaire de 2,5 MW utilisant la technologie des sels fondus dans le cadre d’un programme de développement de moteurs d’avion à propulsion nucléaire.

Bức hình mô tả cơ sở hạt nhân sẽ được xây dựng. Ảnh: AP
La photo montre la future centrale nucléaire. Photo : AP

Les réacteurs à sels fondus peuvent atteindre des températures allant jusqu'à 800 degrés Celsius, soit près de trois fois supérieures à celles des réacteurs commerciaux alimentés à l'uranium. En théorie, cette technologie pourrait permettre aux bombardiers de voler à des vitesses supersoniques pendant des jours.

Cependant, le projet a été abandonné dans les années 1970 en raison des difficultés rencontrées pour réduire la taille et le poids du réacteur, ainsi que des problèmes de sécurité une fois celui-ci installé sur un avion.

Un autre problème est celui des fuites dans les canalisations et les réacteurs causées lors de la fission.

Les États-Unis cherchent actuellement à réintroduire cette technologie, tandis que le Japon, la Russie et la France ont également manifesté leur intérêt.

Lan Ha

(Selon SCMP)

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