Avant l'arrivée de la tempête n° 5 : les habitants de Nghe An prennent les devants, hissent des radeaux à terre et récoltent du riz pour échapper aux inondations.
La tempête n° 5 devrait toucher terre demain (25 août), et les localités côtières de Nghệ An déploient en urgence des mesures d'intervention. Des ports aux villages de pêcheurs, en passant par les mouillages de navires et de bateaux, la tension est palpable, témoignant de la volonté de prévenir et de combattre les catastrophes naturelles afin de minimiser les dégâts matériels et humains.
Des pêcheurs se sont précipités pour tirer le radeau sur le rivage.
Au port de pêche de Lach Quen (ancien district de Quynh Luu), des centaines de bateaux de pêche sont revenus les uns après les autres et ont jeté l'ancre dans des endroits sûrs.

Le pêcheur Ho Van Hung (commune de Quynh Phu) a déclaré : « La tempête n° 5 risque d'avoir un impact direct. Nous avons reçu un avertissement du gouvernement et avons donc profité de l'occasion pour rentrer notre bateau plus tôt que prévu. Ce retour anticipé réduira nos revenus, mais le plus important est de préserver nos biens et nos vies. Mon bateau est actuellement solidement amarré. »
M. Ho Anh Son, directeur du port de pêche de Lach Quen, a déclaré : « Depuis l’après-midi du 23 août, la totalité des plus de 90 bateaux de pêche sont rentrés au port, ont jeté l’ancre dans la zone de Lach Quen et ont regagné la côte en toute sécurité. Nous recommandons toutefois à chacun de ranger tout son matériel de pêche, ainsi que tout autre objet, afin d’éviter les dégâts causés par les intempéries. »
Non seulement les pêcheurs du district de Quynh Luu (ancien), mais aussi ceux du port de pêche de Lach Van, dans la commune de Dien Chau, et d'autres ports de pêche, des milliers de bateaux ont jeté l'ancre. Les forces de l'ordre, notamment les gardes-frontières de Nghệ An, sont présentes depuis plusieurs jours pour aider les pêcheurs à positionner leurs embarcations, à amarrer les amarres et à éviter les collisions en cas de vents violents.
.jpg)
Outre les grands navires et bateaux, les habitants des zones côtières s'affairent également à nettoyer leurs propriétés, à consolider leurs maisons, à mettre les radeaux à l'abri sur la route et à se protéger des fortes vagues. Sur la plage de Dien Thanh, dans la commune de Dien Chau, où de nombreux foyers vivent de la restauration, on nettoie en urgence les tables, les chaises, les bâches… et on retire toutes les ampoules décoratives… afin d'éviter les dégâts.

.jpg)
M. Nguyen Van Thuy, propriétaire d'un restaurant, a déclaré : « En apprenant la nouvelle de la tempête, ma famille a mobilisé des proches pour nettoyer toutes les tables et les chaises, les revêtements de sol et les installations électriques décoratives. De plus, nous avons également sécurisé le toit en tôle ondulée. »
Dans les zones côtières des communes de Hai Chau et Dien Chau, les pêcheurs s'affairent à ramener leurs radeaux à terre pour les protéger des vagues. On constate qu'ils utilisent des tracteurs et des excavatrices pour ce faire. Nguyen Trong Binh, pêcheur de la commune de Hai Chau, explique : « Les radeaux sont très fragiles et les vagues les abîment facilement. C'est pourquoi, avant la tempête, ma famille loue un tracteur pour les mettre en sécurité sur la route. »

M. Nguyen Van Loi, président du Comité populaire de la commune de Dien Chau, a déclaré : « Avant la tempête, les autorités locales ont intensifié leurs efforts de sensibilisation, mobilisant la population pour couper les branches d’arbres et consolider les maisons, notamment dans la zone de restauration de la plage de Dien Thanh. Les équipes ont également inspecté les digues et les canalisations afin de garantir la sécurité face aux fortes pluies. »

Nous avons défini le principe des « 4 sur place ». Outre le fait d'appeler les navires et les bateaux vers des lieux sûrs, la commune a mis en place des points de rassemblement pour les évacuations, prêts à accueillir les personnes si nécessaire.
.jpg)
« Une maison verte vaut mieux qu'un champ abandonné. »
Dans certaines rizières d'été-automne, les agriculteurs récoltent activement, animés par la devise « mieux vaut une serre qu'un champ abandonné ». M. Tran Ngoc Bich, de la commune de Minh Chau, explique : « Ma famille possède quatre sao de riz d'été-automne. Bien que le riz ne soit mûr qu'à 70 %, nous récoltons avant l'arrivée de la tempête. Comme le champ est profond, la machine ne peut pas y descendre. Ma famille a donc mobilisé toute sa main-d'œuvre pour récolter en deux jours (les 23 et 24 août). Si nous ne récoltons pas, la tempête provoquera de fortes pluies et des inondations, et le riz germera. Il est donc impératif de récolter. »

M. Le The Hieu, vice-président du Comité populaire de la commune de Minh Chau, a déclaré : « Pour cette récolte d’été-automne, la commune a semé près de 1 800 hectares de riz. Il y a trois jours, après avoir reçu des informations concernant la tempête n° 5 qui devait toucher terre à Nghệ An, les autorités locales ont lancé un appel à la population pour qu’elle récolte d’urgence, en insistant sur le fait que “mieux vaut une serre qu’un champ en friche”. Le 24 août à midi, les agriculteurs de la commune avaient récolté environ 1 500 hectares ; les quelque 300 hectares restants, situés en altitude, étaient encore verts et ne pouvaient donc pas être récoltés. »

Dans les prochaines heures, Nghe An poursuivra le déploiement de mesures d'urgence pour faire face à la tempête n° 5, notamment la vérification des lacs, des barrages et des ouvrages d'irrigation, ainsi que la préparation des équipes de secours. Grâce à l'initiative et à la solidarité de l'ensemble du système politique et de la population, les dégâts seront minimisés, préservant ainsi les vies et les biens des riverains.


