Un général américain envoie une lettre à l'Irak annonçant le retrait de ses troupes, le Pentagone corrige rapidement qu'il s'agissait d'une « erreur »
(Baonghean.vn) - Immédiatement après la publication par la presse d'une lettre d'un général américain aux autorités irakiennes concernant le début du retrait des troupes américaines d'Irak, les généraux américains ont qualifié cela d'« erreur ».
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Le secrétaire américain à la Défense, Mark Esper. Photo : AP |
Dans la nuit du 6 janvier, une lettre du général de division William Seely, commandant des forces spéciales américaines en Irak, adressée aux responsables de Bagdad a été publiée dans les médias. Elle indiquait que les États-Unis avaient commencé à retirer leurs troupes d'Irak à la demande des autorités locales.
Cependant, le président du Comité des chefs d'état-major interarmées des États-Unis, Mark Milley, a confirmé plus tard que la lettre envoyée n'était qu'un brouillon non signé.
"C'était une erreur, une vraie erreur, un brouillon de lettre sans signature... Elle n'aurait pas dû être envoyée", a déclaré le général Milley aux journalistes, affirmant que la lettre mentionnait un retrait des troupes mais que cela n'aurait pas lieu.
Le secrétaire américain à la Défense, Mark Esper, a immédiatement dû prendre la parole pour clarifier que Washington n'avait pas l'intention de retirer ses troupes d'Irak comme indiqué dans la lettre envoyée par erreur aux responsables irakiens, et a qualifié la lettre d'« erreur », de brouillon, et qu'elle ne devrait pas être rendue publique.
Auparavant, le président américain Donald Trump avait menacé l’Irak de sanctions si Bagdad exigeait le retrait des troupes américaines.
Dans un autre développement, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, estime qu'il est remarquable que les États-Unis se soient rendu compte que le document sur le retrait des troupes d'Irak était une erreur, et que le réseau de sécurité de Washington n'a aucune chance de blâmer les « hackers » russes.
« Je propose de remplacer le mot « erreur », sinon demain les États-Unis recommenceront avec les « hackers » russes », a écrit la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Zakharova, sur sa page Facebook personnelle.