Le Comité populaire provincial de Nghe An a demandé à la police de résoudre rapidement et de traiter strictement le cas de l'infirmière agressée.
Afin de renforcer le travail de garantie de sécurité et de sûreté des installations d'examen et de traitement médicaux, le Comité populaire provincial a demandé à la police provinciale de diriger des unités professionnelles pour enquêter rapidement, résoudre et traiter strictement les cas conformément aux dispositions de la loi.
Dans l'après-midi du 2 juin, le Comité populaire de la province de Nghe An a transmis un document à la police provinciale, au ministère de la Santé et au ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme afin de vérifier et d'éclaircir l'incident survenu à l'hôpital général de Nghe An. Cette démarche fait suite à la publication par le ministère de la Santé d'une dépêche officielle concernant l'agression du personnel soignant par un proche d'un patient.
Selon le document du Comité populaire provincial, il s'agit d'un acte illégal qui doit être condamné par la société et strictement sanctionné par la loi. Cet incident a perturbé l'ordre et la sécurité de l'hôpital, affecté les interventions d'urgence, les examens et les traitements médicaux, porté atteinte au moral et à la santé, et menacé la vie et la motivation de l'équipe médicale.
Afin de renforcer le travail visant à assurer la sécurité et la sûreté des installations d'examen et de traitement médicaux, le Comité populaire provincial a demandé à la police provinciale de diriger des unités professionnelles pour enquêter rapidement, résoudre et traiter strictement l'affaire ci-dessus conformément aux dispositions de la loi.
Le Comité populaire provincial a également demandé au Département de la santé de prêter attention et d'encourager rapidement la santé et l'esprit du personnel médical et des patients touchés par l'incident ci-dessus ; d'ordonner aux installations d'examen et de traitement médicaux de réviser de manière exhaustive le processus d'examen et de traitement médical, le travail de sécurité et d'assurance de l'ordre dans les unités, en vérifiant en particulier d'urgence les informations reflétant l'incident survenu au service des urgences de l'hôpital général de Nghe An.

Le Département de la Culture, des Sports et du Tourisme est chargé de diriger les agences de presse locales pour informer rapidement sur l'incident ci-dessus afin que l'opinion publique puisse avoir une vision correcte, complète et objective de l'incident ; de coordonner l'enquête et le traitement des cas d'agression contre le personnel médical, en veillant à ce que les informations soient fournies au public de manière complète et précise.
Selon le journal Nghe An, le 31 mai vers 23h52, le service des urgences de l'hôpital général de Nghe An a admis le patient Tran Van L. (53 ans, domicilié dans la commune de Nghi Kim, ville de Vinh) pour des soins d'urgence. Après son admission au service, le médecin de garde l'a examiné, lui a expliqué son état, lui a prescrit des médicaments, a réalisé les examens paracliniques et a accompagné sa famille au guichet pour la réalisation des soins.
Au comptoir d'enregistrement, l'infirmière de 29 ans a reçu les documents, puis a guidé la famille vers la salle d'attente extérieure, conformément au règlement de l'hôpital. Cependant, le fils du patient, Tran Tuan Anh (32 ans, habitant le hameau 23, commune de Nghi Kim, ville de Vinh), n'a pas obtempéré, s'est montré peu coopératif et a proféré des insultes et des menaces envers le personnel médical.
L'infirmière a ensuite continué à expliquer les choses et a demandé à la famille d'attendre dehors que le personnel médical fasse son travail. Si une assistance était nécessaire, le personnel médical les préviendrait. Cependant, le jeune homme n'a pas obtempéré. Il a continué à jurer, à menacer et à se pencher par-dessus le comptoir d'enregistrement, giflant l'infirmière, faisant tomber ses lunettes. L'infirmière a alors eu la joue gauche enflée, des douleurs, des vertiges, des étourdissements, des nausées, une vision trouble et un état de panique. Elle a dû être hospitalisée pour y être soignée.

Récemment, une série de cas d'agressions de médecins et d'infirmières par des proches de patients ont été recensés à travers le pays. En mars, un médecin de Gia Lai a été agressé par un proche d'un patient, provoquant un traumatisme psychologique. Le 4 mai, un membre du personnel médical de l'hôpital général de Nam Dinh a été bousculé et frappé au visage par un proche. Cet individu a ensuite été poursuivi pour trouble à l'ordre public.
Face à cette situation, le ministère de la Santé a demandé, le 12 mai, aux hôpitaux de déployer des mesures de sécurité et d'élaborer des plans pour prévenir et gérer les situations de troubles et d'agressions envers le personnel médical. Plus précisément, il a demandé aux responsables des services de santé locaux et aux directeurs d'hôpitaux de renforcer la sécurité et la sûreté des installations d'examen et de traitement médicaux. Des systèmes de caméras de sécurité ont été installés dans des zones clés telles que les services d'examen et d'urgence, les salles de garde, les couloirs administratifs et les entrées des hôpitaux. Les hôpitaux ont renforcé leurs effectifs de sécurité, mis en place une permanence 24h/24 et 7j/7 dans les lieux clés et assuré une gestion proactive des situations, tout en coordonnant leurs actions avec la police et les autorités locales pour gérer les violations.

D'autre part, les hôpitaux revoient leurs processus de réception et de traitement des urgences, leurs examens médicaux et leurs réglementations relatives à la communication et à l'échange d'informations avec les patients et leurs proches. Le personnel médical doit être formé à l'éthique professionnelle et aux codes de conduite, aux compétences en communication et à la gestion des situations. Pour réduire le temps d'attente des patients, éviter la surcharge et limiter les risques de conflit, les hôpitaux développent l'utilisation des technologies de l'information dans les examens et les traitements médicaux, notamment en mettant en œuvre efficacement les dossiers médicaux électroniques, l'inscription médicale en ligne et les examens chronométrés.