Ut « chauve » a été condamné à 12 ans de prison, un accusé a été libéré
Le tribunal populaire a condamné Ut « chauve » Dinh Ngoc He à 12 ans de prison et a libéré un accusé au tribunal.
Après deux jours de procès, le Tribunal populaire a condamné Dinh Ngoc He (né en 1971, alias Ut « troc », ancien lieutenant-colonel de l'armée, directeur général adjoint de la société Thai Son) à 10 ans de prison pour abus de fonction et à 2 ans de prison pour usage de faux documents. Sa peine totale s'élève à 12 ans d'emprisonnement.
Tran Van Lam (né en 1977, directeur général de la société par actions Thai Son Investment Development) : 5 ans de prison pour le crime d'abus de position et de pouvoir dans l'exercice de ses fonctions officielles.
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| Procès de l'accusé Dinh Ngoc He et de ses complices. |
Bui Van Tiep (né en 1957, ancien commandant de division F367, Défense aérienne - Force aérienne) : 24 mois de prison avec sursis pour le crime d'abus de position et de pouvoir dans l'exercice de fonctions officielles, 48 mois de probation.
Tran Xuan Son (né en 1986, ancien directeur de la succursale de Binh Duong de la société par actions Thai Son Investment Development) : condamné à 18 mois de prison avec sursis pour abus de pouvoir et de fonction dans l’exercice de ses fonctions, et à 36 mois de mise à l’épreuve. L’accusé Son a été remis en liberté par le tribunal.
Phung Danh Tham (né en 1965, colonel, ancien directeur général de Thai Son Corporation, ministère de la Défense nationale) : 24 mois de réforme non privative de liberté pour le crime de négligence ayant entraîné des conséquences graves.
Il a été interdit d'occuper tout poste de direction d'entreprise pendant quatre ans.
Avis du jury
L'accusé Dinh Ngoc He a nié les faits qui lui étaient reprochés. En revanche, les autres accusés ont reconnu les faits. Leurs déclarations, ainsi que celles des personnes impliquées, ont démontré que les poursuites engagées contre l'accusé He étaient fondées.
Ses pratiques en matière de location de voitures et de prêts hypothécaires ont également suscité des plaintes, nuisant à la réputation de l'armée.
Il existe des éléments suffisants pour conclure que les accusés ont abusé de leurs fonctions et de leur pouvoir dans l'exercice de leurs fonctions officielles. Les poursuites engagées contre les accusés par le parquet sont fondées et justifiées au regard de leur personne, de l'infraction et du droit. La défense présentée par les avocats de l'accusé est irrecevable.
L’accusé a également utilisé de faux diplômes pour remplir des formulaires et obtenir des rendez-vous en violation de la réglementation. Devant le tribunal, il a reconnu les faits.
L'accusé Tham, bien qu'administratrice des soldats placés sous son autorité, a relâché son contrôle, ce qui l'a empêchée de contrôler la société Thai Son et les activités de Dinh Ngoc He. Ce dernier a ainsi pu prêter sa voiture à des proches et des connaissances, et permettre à ses soldats de signer des contrats pour l'envoi de faux carburant afin d'échapper aux sanctions liées à la mauvaise qualité de ce dernier. Les agissements de l'accusé Tham constituent le délit de négligence ayant entraîné des conséquences graves.
L’accusé He doit être tenu responsable de la circonstance aggravante d’avoir commis deux infractions ou plus. Il est recommandé que l’autorité compétente lui retire les décorations et médailles qui lui ont été décernées.
Les autres accusés ne présentaient aucune circonstance aggravante. Le jury a également examiné les circonstances atténuantes.
Le collège de juges a affirmé que les agissements des accusés avaient causé une perte de plus de 1,4 milliard, portant gravement atteinte à la réputation de l'armée et de l'État, et devaient être traités avec la plus grande fermeté.
Concernant l'accusé Tham, le collège de juges a estimé que la nature du crime commis était grave, mais que l'accusé avait de nombreuses réalisations et contributions, qu'il avait commis ce crime pour la première fois et qu'il disposait d'un domicile fixe… il n'y avait donc pas lieu de l'isoler de la société.



