Souveraineté, droits souverains et juridiction

May 28, 2014 16:17

(Baonghean.vn) -Question 8. Quelle est la signification de la question de la souveraineté, des droits souverains et de la juridiction sur les zones maritimes et de la souveraineté territoriale sur les archipels de Hoang Sa et Truong Sa tels qu'ils sont enregistrés dans le droit de la mer du Vietnam ?

Répondre:Premièrement, la loi de la mer du Vietnam comprend des dispositions essentielles qui définissent l'étendue des zones maritimes relevant de la souveraineté nationale, des droits souverains et de la juridiction vietnamienne. L'accent mis sur la souveraineté de l'État vietnamien sur des archipels tels que Hoang Sa et Truong Sa constitue un volet fondamental de cette loi, suscitant un vif intérêt tant au niveau national qu'international. Ces deux points sont explicités de manière exhaustive, précisant comment sont délimitées les eaux intérieures, les eaux territoriales, les zones contiguës, les zones économiques exclusives et les plateaux continentaux, et quel est le statut juridique spécifique de ces zones maritimes.

Việc nhấn mạnh và quy định chủ quyền của nhà nước Việt Nam đối với các quần đảo như Hoàng Sa và Trường Sa là những nội dung rất quan trọng của Luật Biển Việt Nam. Ảnh minh họa
La mise en avant et la réglementation de la souveraineté de l'État vietnamien sur des archipels tels que Hoang Sa et Truong Sa constituent des éléments essentiels du droit de la mer vietnamien. (Photo d'illustration)

Deuxièmement, le droit de la mer vietnamien stipule clairement les principes de résolution des différends relatifs à la délimitation des zones maritimes chevauchantes en mer Orientale. Sur la base de ce principe, nous avons mené à bien des négociations avec plusieurs pays côtiers concernés, comme par exemple la négociation et la signature avec la Chine d'un traité de délimitation du golfe du Tonkin – un exemple typique d'application de la Convention et de résolution des différends liés aux zones de chevauchement. Nous maintenons cette méthode de négociation et de résolution des différends relatifs aux zones de chevauchement par des voies pacifiques, afin de parvenir à une solution équitable et acceptable pour les parties, et nécessairement fondée sur la Convention. Les parties souhaitant résoudre le problème ne peuvent évidemment pas se fonder sur d'autres facteurs que la Convention. Toute personne participant aux négociations qui impose des normes autres que celles de la Convention entraînera des complications et des différends prolongés aux conséquences graves.

Il convient de réaffirmer avec force que, pour résoudre les différends maritimes – notamment la détermination des zones de chevauchement –, il est impératif de se fonder sur la Convention. De même, en cas de différends relatifs à la pêche, à l'exploration et à l'exploitation des ressources, ainsi qu'à la protection de l'environnement dans les zones maritimes dues à la circulation des navires, les parties doivent se concerter ou saisir les instances judiciaires internationales, conformément à la Convention. Le règlement des différends par voie judiciaire est une démarche pacifique, civilisée et respectueuse des valeurs culturelles. Si un différend survient et que les parties ne parviennent pas à le résoudre à l'amiable, elles doivent solliciter l'assistance des instances judiciaires internationales pour déterminer les droits et les torts. Refuser de porter un différend devant un organe judiciaire lorsqu'il ne peut être résolu par des négociations bilatérales ou multilatérales revient clairement à s'engager dans une impasse et à provoquer des conflits inutiles. La législation vietnamienne sur le droit de la mer réaffirme cette position constante du Vietnam, témoignant ainsi de la bonne volonté et de la détermination de l'État vietnamien dans le traitement de tous les différends maritimes.

Troisièmement, le droit de la mer vietnamien mentionne la souveraineté des deux archipels de Hoang Sa et Truong Sa, bien que la Convention ne traite pas du règlement des différends relatifs à la souveraineté territoriale. Il est toutefois important et parfaitement conforme à cette Convention que le droit de la mer vietnamien évoque les îles et les archipels, ainsi que leur incidence sur la délimitation de leurs zones maritimes. Il stipule notamment que les petites îles, impropres à l'habitation humaine et dépourvues d'activité économique propre, ne disposent pas de zone économique exclusive ni de plateau continental. En conséquence, nous nous opposons aux pays qui édictent des réglementations contraires à la Convention et aux normes internationales afin de légitimer leurs revendications territoriales maritimes ambitieuses en mer Orientale.

La loi vietnamienne sur la mer affirme que les archipels de Hoang Sa et Truong Sa relèvent de la souveraineté inviolable du Vietnam. Parallèlement, nous réaffirmons la position constante du Vietnam quant au règlement pacifique des différends territoriaux relatifs à ces deux archipels, conformément aux principes du droit et de la pratique internationaux.

Le principe de possession effective est le principe fondamental appliqué au règlement des différends relatifs à la souveraineté territoriale. Le Vietnam a été le premier pays de l'histoire à prendre possession des archipels de Hoang Sa et Truong Sa, alors que ces îles rouges étaient encore sans propriétaire. L'exercice de la souveraineté est clair, continu et pacifique, et constitue un principe internationalement reconnu et largement appliqué au règlement des différends territoriaux. Nous sommes tout à fait disposés à négocier. Les précédents États vietnamiens ont invoqué ce principe et nous le faisons également aujourd'hui. Dans la loi vietnamienne sur la mer, il est affirmé que le Vietnam est disposé à négocier avec les parties concernées afin de résoudre tous les différends sur la base de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 et du droit international. C'est la bonne volonté du Vietnam. Dans les faits, le Vietnam a su la mettre en œuvre avec succès, car toutes les parties respectent la vérité objective, font preuve de bonne volonté et sont ouvertes à la négociation.

(Selon la FAQ sur le droit de la mer vietnamien)

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