Des travailleurs vietnamiens battus en Algérie : 13 d'entre eux sont rentrés chez eux sains et saufs
Dans l'après-midi du 17 novembre, le premier groupe de 13 travailleurs envoyés par la société par actions Simco Song Da pour travailler en Algérie, qui ont été battus et affamés par des entrepreneurs chinois, ont quitté l'Algérie et sont arrivés à l'aéroport de Noi Bai (Hanoï).
Ce groupe de 13 travailleurs est rentré chez lui sur la route Algérie - Dubaï - Bangkok - Hanoi, au départ d'Alger le 15 novembre et devait arriver à l'aéroport de Noi Bai le 16 novembre, mais en raison de vols manquants à Dubaï et Bangkok, ce groupe de travailleurs est rentré chez lui avec un jour de retard.
Deux groupes de 36 travailleurs devraient continuer à rentrer chez eux les 18 et 20 novembre.
| Les travailleurs sont heureux de rentrer chez eux sains et saufs. (Photo : Doan Duc/Vietnam+) |
Les premiers travailleurs rentrant chez eux étaient ravis à leur arrivée à l'aéroport de Noi Bai après un long et pénible voyage, après avoir raté leur avion et avoir eu faim par manque d'argent pour se nourrir.
M. Nguyen Khac Duc (de la commune de Huong Ngai, district de Thach That, Hanoï) a déclaré que l'entreprise avait seulement acheté les billets d'avion, mais n'avait pas pris en charge les frais de nourriture et n'avait pas versé le reste aux travailleurs. Ceux-ci n'avaient donc pas d'argent pour se restaurer sur le chemin du retour. Le reste de la nourriture pour ce groupe de travailleurs a dû être apporté par les travailleurs restés sur place.
Après avoir dépensé près de 50 millions de VND pour travailler en Algérie, dans l'espoir de gagner de l'argent pour en envoyer à sa famille, M. Nguyen Ngoc Tri (de la commune de Huong Ngai, district de Thach That, Hanoï) a travaillé pendant près de quatre mois et n'a envoyé que 4,5 millions de VND. Le travail était dur, le salaire bas et les dépenses de subsistance et de nourriture étaient exorbitantes. M. Tri a donc décidé de rentrer chez lui.
Pour ramener les 49 travailleurs au pays comme souhaité, la société Simco Song Da a dû transférer une indemnité d'un montant de 1 700 USD/personne au partenaire chinois, pour un montant total de plus de 80 000 USD.
Il s'agit du montant que l'employeur chinois exige de chaque travailleur vietnamien en cas de rupture anticipée du contrat. Simco Song Da Company avancera cette somme pour payer les travailleurs, ainsi que le coût des billets d'avion, soit environ 600 à 650 USD par personne, pour les travailleurs souhaitant rentrer chez eux.
M. Tran Xuan Thang (du district de Hoang Hoa, Thanh Hoa) était heureux de rentrer sain et sauf. Interrogé sur la possibilité de devoir payer une importante somme d'argent en guise de compensation pour rupture de contrat, M. Thang a répondu qu'il ne pouvait pas encore s'inquiéter du paiement du contrat avec l'entreprise, mais qu'il était heureux de rentrer au Vietnam sain et sauf.
« Les plus de 47 millions de VND dépensés pour aller travailler en Algérie étaient de l'argent emprunté, donc maintenant si je dois payer une compensation pour le contrat, je ne sais pas où trouver l'argent », a déclaré M. Tran Xuan Thang.
Selon les travailleurs, le contrat de travail qu'ils avaient signé prévoyait un salaire journalier et une mensualité, mais à leur arrivée en Chine, l'employeur chinois les a contraints à travailler en sous-traitance. Le lieu de travail était également différent du contrat signé au Vietnam. Quant à la société Simco Song Da, elle a prévu que les travailleurs viennent régler la liquidation du contrat le 16 décembre.
Selon Vietnam+
