L'OMS ajoute deux nouvelles sous-variantes d'Omicron à sa liste de surveillance.
L’OMS a déclaré avoir commencé à surveiller ces sous-variants car « ces nouvelles mutations doivent être étudiées plus en profondeur afin de comprendre leur impact sur l’évasion immunitaire ».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé le 11 avril qu’elle surveillait un certain nombre de cas de deux nouvelles sous-variantes de la variante Omicron à propagation rapide afin de déterminer si ces sous-variantes étaient plus contagieuses ou plus dangereuses.
Plus précisément, l'OMS a ajouté BA.4 et BA.5, variantes « sœurs » de la sous-variante originale Omicron BA.1, à la liste des variantes à surveiller.
L’OMS surveille les sous-variants BA.1 et BA.2, qui dominent désormais les nouveaux cas de COVID-19 dans le monde, ainsi que les sous-variants BA.1.1 et BA.3.
L’OMS a déclaré avoir commencé à surveiller ces sous-variants car « ces nouvelles mutations doivent être étudiées plus en profondeur afin de comprendre leur impact sur l’évasion immunitaire ».
Tous les virus évoluent avec le temps. Cependant, seules certaines variantes influent sur la capacité d'un virus à se propager ou à échapper à l'immunité acquise par la vaccination ou l'infection, ou sur la gravité de la maladie causée par ces sous-variantes.
Par exemple, la sous-variante BA.2 deOmicron(également connue sous le nom de variante furtive Omicron) est désormais responsable de près de 94 % des cas séquencés.
Cette variante est plus transmissible que les autres sous-variantes, mais les données recueillies jusqu'à présent suggèrent que BA.2 est peu susceptible de provoquer une maladie grave.
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| Illustration des sous-lignées du variant Omicron responsable de la COVID-19. Photo : News-medical.net/TTXVN |
Selon l'OMS, seuls quelques cas de sous-variantes BA.4 et BA.5 ont été signalés dans la base de données mondiale GISAID de l'OMS.
L'agence britannique de sécurité sanitaire a déclaré la semaine dernière que la sous-variante BA.4 avait été détectée en Afrique du Sud, au Danemark, au Botswana, en Écosse et en Angleterre entre le 10 janvier et le 30 mars.
Par ailleurs, tous les cas de la sous-variante BA.5 ont été détectés en Afrique du Sud jusqu'à la semaine dernière.
Le ministère de la Santé du Botswana a annoncé le 11 avril que le pays avait détecté quatre cas de sous-variants BA.4 et BA.5 chez des personnes âgées de 30 à 50 ans qui étaient entièrement vaccinées et présentaient des symptômes légers.



