WikiLeaks offre une récompense de 20 000 dollars pour empêcher Obama de « détruire l'histoire »
WikiLeaks offre une récompense de 20 000 dollars pour toute information concernant la destruction des documents de l'administration Obama.
Selon RT (Russie), WikiLeaks vient d'annoncer une récompense de 20 000 dollars dans le but d'empêcher le gouvernement du président américain Barack Obama de détruire des documents importants.
« Nous offrons une récompense de 20 000 dollars pour toute information permettant d’arrêter ou de dénoncer tout employé de l’administration Obama qui aurait détruit des documents importants », a écrit WikiLeaks sur Twitter.
Cependant, WikiLeaks n’a formulé aucune accusation spécifique selon laquelle l’administration Obama aurait détruit ces documents de manière inappropriée.
Dix minutes avant la publication de la récompense, WikiLeaks a appelé les administrateurs système travaillant pour le président Obama à se manifester. « Administrateurs système, ne laissez pas la Maison-Blanche détruire à nouveau l'histoire américaine. Copiez les documents maintenant et envoyez-les à WikiLeaks. »
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Julian Assange (à gauche), fondateur de WikiLeaks, et le président américain Barack Obama. Photo : REUTERS |
L'appel était accompagné d'une capture d'écran d'un courriel de 2009 adressé par Daniel Meltzer, conseiller juridique adjoint de l'administration Obama, à James Messine, alors chef de cabinet adjoint de la Maison-Blanche, soulevant des questions sur la disparition de deux téraoctets de documents électroniques de l'administration du président Bill Clinton. Ce courriel a également été transmis à Hillary Clinton.
Lors de la campagne présidentielle de l'année dernière, WikiLeaks a publié plus de 50 000 courriels de John Podesta, ancien directeur de campagne d'Hillary Clinton. Ces courriels ont révélé une discorde au sein du Parti démocrate et la connaissance par le président Obama de l'utilisation par Clinton d'un serveur privé alors qu'elle était secrétaire d'État, bien que ce dernier ait affirmé n'avoir appris la nouvelle que par la presse.
Les États-Unis ont accusé la Russie d'avoir piraté le compte de M. Podesta et ont affirmé que les courriels avaient été utilisés comme un outil politique pour influencer les élections américaines. WikiLeaks et son fondateur, Julian Assange, ont nié à plusieurs reprises ces allégations.
Selon l'OLP