12 phrases que les parents ne devraient jamais utiliser lorsqu'ils grondent leurs enfants

1. « Pourquoi ne sais-tu rien ? »

L'âge de 4-5 ans est une étape importante pour que les parents soient prudents dans ce qu'ils disent à leurs enfants. Par conséquent, des remarques négatives comme « tu n'es pas doué du tout, tu n'es pas mignon, tu ne sais rien faire… » sont des comportements qui incitent les enfants à se méfier de leurs parents et à croire qu'ils ne seront pas toujours à la hauteur de leurs attentes.

2. « Pourquoi l’ami A peut-il le faire mais pas moi ? »

Dire des choses comme « A semble s'en sortir mieux que toi, prends exemple sur ton frère » blessera les enfants et leur donnera un sentiment d'infériorité. Les enfants veulent toujours être félicités par leurs parents. Comparés aux autres, ils deviennent progressivement plus timides, moins bavards et présentent un risque élevé d'autisme.

3. « Pourquoi ne puis-je pas être… »

Même si les parents savent pourquoi leurs enfants ne peuvent pas faire ça, ils ont quand même envie de les gronder. Quand un enfant est vilain, il veut juste s'amuser et ne veut pas causer d'ennuis à tout le monde.

4. « On vous l’avait dit. »

Cette phrase est utilisée pour souligner que les parents ont toujours raison. Cependant, la répéter trop souvent peut faire perdre aux enfants la capacité de penser et d'agir par eux-mêmes. On peut la remplacer par la phrase suivante : « Parce que tu n'as pas écouté tes parents, tu en vois maintenant les conséquences, n'est-ce pas ? »

5. « Fais ce que tes parents te disent. »

« À partir de maintenant, tu dois écouter et faire ce que tes parents te disent, et tu n'as pas le droit de leur répondre. » Les parents souhaitent peut-être le bien de leurs enfants et souhaitent donc qu'ils obéissent. Cependant, cette affirmation autoritaire n'apporte pas toujours les résultats escomptés.

6. « Faites-le soigneusement/correctement »

Des mots comme « bien », « bien sûr », « prudence » ont tous des significations nuancées. Les adultes les comprennent facilement, mais pas les enfants. Par exemple, « manger prudemment » signifie garder le dos droit en mangeant, ne pas parler et se concentrer sur son repas. Même si les enfants comprennent qu'ils font quelque chose de mal et qu'on les gronde, ils ne comprennent pas pourquoi ni comment y remédier.

7. « Il faut essayer de supporter »

Quand les enfants jouent et que les parents leur confisquent leurs jouets en disant : « Laisse l'ami A les emprunter pour jouer avec », « Tu es l'aîné, tu dois donc les donner à ton cadet, sois patient. » Et au bout d'un moment, vous ne comprendrez plus pourquoi les deux enfants se disputent, se battent et pleurent. La raison est simple : forcer les enfants à accepter est une attitude déraisonnable.

8. « Vous serez grondé par M. A et Mme B. »

Bien que la réprimande soit un acte d'éducation pour les enfants, elle n'est pas toujours utilisée de manière arbitraire. Elle sera un conseil lorsque les enfants sont en public, provoquant du bruit et des troubles pour les personnes alentour. Si l'enfant persiste à être têtu et n'écoute pas ses parents, vous pouvez lui proposer le choix suivant : « Si tu ne peux pas te taire, tu peux rentrer immédiatement. »

9. « Combien de temps veux-tu pleurer ? »

Lorsqu'un enfant est grondé et pleure, il pense avoir mis sa mère en colère. Lorsqu'une mère dit à son enfant de ne pas pleurer, cela signifie qu'elle ne fait preuve d'aucune compassion et le prive de ses sentiments.

10. « Excusez-vous »

Le plus important est de faire comprendre à l'enfant qu'il a mal agi et qu'il doit donc s'excuser. Un enfant est forcé de s'excuser alors qu'il ne comprend pas ce qu'il a fait. Dans ce cas, utiliser cette expression est coercitif.

11. « Je te déteste aussi »

Lorsqu'ils sont grondés par leur mère, les enfants réagissent souvent en la détestant. Ils peuvent dire des choses comme « Va-t'en, maman », « tu ne sais rien ». Ce sont des sentiments tout à fait normaux et passagers. Ne répondez surtout pas « Maman me déteste aussi » lorsqu'il vous déteste. Calmez-vous et prenez le temps de lui parler.

12. « Si j’avais su, je ne t’aurais pas donné naissance. »