Deux Corées avant l'heure G ; des navires de guerre russes mènent des exercices près de la Syrie

La Corée du Sud achève les préparatifs du sommet intercoréen

La Maison de la Paix est le lieu où se tiendra le sommet intercoréen du 27 avril. Photo : Getty Images

La Corée du Sud a déclaré avoir presque terminé les préparatifs du sommet entre le président Moon Jae-in et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un le 27 avril.

La réunion se tiendra à la Maison de la Paix, dans le village de Panmunjom, situé côté sud-coréen et à environ 130 mètres de la frontière intercoréenne. Construite en 1989, elle a été rénovée.

Les travaux de rénovation ont été réalisés peu après le retour du conseiller à la sécurité du président Moon Jae-in, Chung Eui-yong, d'une visite de deux jours à Pyongyang début mars pour organiser les sommets intercoréen et américano-nord-coréen.

Plus de 300 cycles de négociations entre la Corée du Sud et la Corée du Nord ont eu lieu dans le village de la trêve de Panmunjom, à l'intérieur de la zone démilitarisée fortement fortifiée.

Selon la Maison Bleue, en plus de la rénovation, la Maison de la Paix sera également équipée de meubles entièrement nouveaux adaptés aux deux dirigeants.

Une table ovale est placée au centre de la salle de conférence où se tiendra ce sommet historique. De nouvelles œuvres d'art sont disposées stratégiquement sur les murs de la salle.

D'autres préparatifs pour le sommet comprennent l'approvisionnement et l'expédition des ingrédients pour un dîner que le président sud-coréen Moon Jae-in organisera, notamment du poisson de Shinan - la ville natale de l'ancien président Kim Dae-jung, qui a accueilli le premier sommet avec l'ancien dirigeant Kim Jong-il.

Le président américain fait l'éloge du dirigeant nord-coréen

Le président américain Donald Trump (à droite) et son homologue sud-coréen Moon Jae-in. Photo : AP.

Le président américain Donald Trump et son homologue sud-coréen Moon Jae-in devraient tenir un sommet à la mi-mai, avant que le patron de la Maison Blanche ne rencontre le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.

Le 24 avril, le président américain a salué le dirigeant nord-coréen, le qualifiant de « très ouvert et respectueux ». M. Trump, qui devrait rencontrer M. Kim fin mai ou début juin, a exprimé l'espoir de parvenir à un accord sur le désarmement nucléaire avec la Corée du Nord.

Parallèlement, le président sud-coréen rencontrera le dirigeant nord-coréen le 27 avril au village de Panmunjom, où a eu lieu la trêve. Les deux parties pourraient signer un accord mettant fin à la guerre de 1953. M. Moon s'entretiendra ensuite brièvement par téléphone avec M. Trump.

L'installation nucléaire de la Corée du Nord pourrait s'être effondrée

Localisation du site d'essais nucléaires de Punggye-ri. Graphique : Al Jazeera.

Deux études menées par des experts chinois ont indiqué qu'une réplique de magnitude 4,1 survenue 8,5 minutes après le tremblement de terre a provoqué l'effondrement de roches à l'intérieur de la montagne.

Le glissement de terrain et le tremblement de terre qui ont suivi l'explosion ont suscité des spéculations selon lesquelles le site souffrait du syndrome de fatigue des montagnes, ce qui signifie que la montagne a perdu une grande partie de sa capacité à se soutenir après avoir été soumise à des forces internes aussi intenses. De ce fait, le site d'essais nucléaires nord-coréen pourrait s'être effondré après l'explosion.

Dans un résumé de recherche publié sur son site Internet, l'Université des sciences et technologies de Chine a déclaré qu'elle devait continuer à surveiller le risque de fuites de matières radioactives suite à l'effondrement.

Une deuxième étude, menée par des scientifiques de l'Administration sismique chinoise, a également suggéré que les répliques de septembre 2017 étaient à l'origine de l'effondrement. Cependant, ils n'ont pas conclu que le site pouvait encore servir à des essais nucléaires.

La flotte navale russe mène des exercices près de la Syrie

Missiles lors de l'exercice de la flotte de la mer Noire. Photo : Tass.

Le bureau de presse de la flotte de la mer Noire a annoncé que les destroyers Admiral Grigorovich et Admiral Essen ainsi que les frégates Pytlivy et Smetlivy menaient des exercices en Méditerranée.

Il s'agit d'une activité dans le cadre d'un plan d'entraînement bidirectionnel, dans lequel un groupe de destroyers attaque des frégates, et les frégates effectuent des mesures de résistance, simulant des opérations de combat en mer.

Par la suite, les militaires en position de combat se sont entraînés à attaquer des cibles côtières avec des missiles. Les équipages se sont également entraînés à la gestion des avaries pour venir en aide aux navires endommagés au combat. À l'issue de l'exercice, les navires de guerre poursuivront leurs missions sous le commandement de la marine russe dans la zone de combat lointaine.

Un candidat à la présidentielle mexicaine propose de couper les mains des fonctionnaires corrompus

Le candidat mexicain à la présidentielle Jaime Rodriguez après le débat du 22 avril. Photo : Guardian

Jaime Rodriguez, candidat indépendant à la présidence du Mexique, qualifie les fonctionnaires corrompus du gouvernement de « bandits » et appelle à « leur couper les mains » en guise de punition.

"Nous devons couper les mains des voleurs... C'est ce que nous devons faire pour mettre fin à la corruption qui ravage le Mexique comme un cancer", a déclaré le candidat à la présidence mexicaine Jaime Rodriguez lors d'un débat télévisé.

À la surprise de l'animateur, M. Rodriguez, également connu sous son surnom « El Bronco », a confirmé à deux reprises la proposition ci-dessus, appelant même les législateurs à inscrire cette forme de punition dans la loi.

Alors que l'opinion publique ridiculisait le candidat à la présidence mexicaine Rodriguez, ancien gouverneur de l'État de Nuevo León, au nord du pays, pour son idée de « couper les mains », une bande criminelle du pays sud-américain a réagi en agissant. Quelques heures après la fin du débat, la police a découvert un corps décapité et démembré aux abords de la ville côtière d'Acapulco, autrefois station balnéaire prisée du Pacifique, devenue une « capitale sanglante » pour les gangs de la drogue.