L'Inde et le Pakistan se sont mutuellement bombardés, 7 personnes sont mortes

Soldats indiens au Cachemire le 2 mars. Photo :AFP

L'Inde et le Pakistan ont échangé des tirs de mortier et d'artillerie dans la région contestée du Cachemire le 2 mars, bien que les tensions entre les deux parties se soient apaisées après que le Pakistan a libéré un pilote indien abattu la veille, selon les rapports.AFP.

Deux soldats et deux civils ont été tués côté pakistanais. En Inde, une femme et deux enfants ont péri après que leur maison a été détruite par des tirs de mortier.

Le chef de l'armée indienne, Bipin Rawat, est arrivé à Udhampur, au Cachemire sous administration indienne, le 2 mars pour examiner la sécurité des frontières. Le Cachemire est une région disputée entre l'Inde, le Pakistan et la Chine. L'Inde contrôle environ 43 % de la région, le Pakistan environ 37 %, tandis que la Chine en contrôle 20 %.

Les villageois à la frontière s'abritent dans des bunkers. La police demande à la population de ne pas quitter son domicile, sauf en cas d'absolue nécessité.

Zones contrôlées par les deux camps au Cachemire. Graphiques : CNN

Les tensions entre l'Inde et le Pakistan se sont intensifiées après que l'armée de l'air indienne a mené, le matin du 26 février, une frappe aérienne sur un camp d'entraînement terroriste présumé de Jaish-e-Mohammed, de l'autre côté de la ligne de contrôle, la frontière de facto entre l'Inde et le Pakistan dans la région contestée du Cachemire.

Jaish-e-Mohammed est le groupe islamiste responsable de l'attentat suicide du 14 février dans la ville de Srinagar qui a tué 44 soldats indiens.

Le 27 février, le Pakistan a déclaré avoir abattu deux avions indiens, l'un d'eux étant tombé au Cachemire sous contrôle pakistanais tandis que l'autre était tombé du côté indien.

Ils ont capturé un pilote nommé Abhinandan Varthaman. L'Inde a confirmé avoir perdu un avion et affirmé avoir abattu un avion de chasse pakistanais.

Le 1er mars, le Pakistan a libéré le pilote indien. Le ministère pakistanais des Affaires étrangères a déclaré que Varthaman avait été traité conformément au droit international et que sa libération était un « geste de paix ».