APEC 2017 à Nghe An : propositions pour la gestion des risques de catastrophe
(Baonghean.vn) - Promouvoir l'application de la science et de la technologie, renforcer la coopération et promouvoir le partage d'informations entre l'État et les entreprises pour répondre au changement climatique et aux catastrophes naturelles - sont les recommandations des entreprises et des organisations internationales lors de la Conférence de l'APEC 2017 sur la gestion des risques de catastrophe.
Nguyen Tri Thanh, responsable principal du programme de la Fondation asiatique : L'État doit créer une culture de réponse aux risques de catastrophes naturelles pour les entreprises vietnamiennes.
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M. Nguyen Tri Thanh - Représentant principal de la Fondation Asie. |
Les entreprises vietnamiennes sont très conscientes des risques liés aux catastrophes naturelles et au changement climatique. Cependant, le fossé entre la prise de conscience et l'action reste important. En effet, les entreprises sont confrontées à des difficultés de financement et d'échelle opérationnelle, de sorte que les catastrophes naturelles ne sont qu'un élément secondaire pour elles.
Au lieu d'investir des ressources dans l'aide aux entreprises, une nouvelle orientation est de les inciter à participer à la prévention des catastrophes pour la communauté. Grâce à cela, les entreprises peuvent accéder pleinement aux sources d'information et aux bases de données pour élaborer proactivement des stratégies de réponse aux risques liés au changement climatique et aux catastrophes naturelles.
Lors de cette conférence, nous espérons que l’État développera une culture de réponse aux risques de catastrophes naturelles pour les entreprises vietnamiennes.La promotion du partenariat public-privé dans la gestion des risques de catastrophe favorisera la coopération des associations d’entreprises avec les agences gouvernementales centrales et locales dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques de gestion des risques de catastrophe axées sur les entreprises, promouvant la responsabilité sociale des entreprises en matière de prévention dans la communauté.
M. Philip Gibson – Représentant de l’économie néo-zélandaise : Il est nécessaire de renforcer le rôle des entreprises dans la gestion des risques de catastrophe.
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M. Philip Gibson - Représentant de l'économie néo-zélandaise. |
Les entreprises jouent un rôle majeur dans l'amélioration et l'application des technologies scientifiques, ainsi que dans la fourniture rapide d'informations permettant de réagir rapidement aux catastrophes naturelles. Il est absolument nécessaire de renforcer la coopération entre l'État, le secteur privé et les parties prenantes afin d'améliorer la capacité de réaction des entreprises. En effet, dans un contexte de catastrophes naturelles de plus en plus graves, non seulement elles impactent directement les efforts de développement durable, mais elles perturbent et interrompent également la production et les activités commerciales des entreprises et du pays tout entier.
Nguyen Tam Tien - Directeur général du groupe Trung Nam : Le Vietnam doit développer des politiques efficaces pour promouvoir la coopération public-privé.
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Des représentants du groupe Trung Nam se sont adressés à la presse en marge de la conférence. |
Ces dernières années, l'impact des risques de catastrophes naturelles et du changement climatique sur la production et les activités commerciales des entreprises vietnamiennes s'est accru, mais leur capacité de réaction reste limitée. La plupart des entreprises doivent encore faire face seules, faute d'informations et de conseils de la part des parties prenantes.
Actuellement, les économies de l'APEC appliquent la science et la technologie pour gérer et répondre aux catastrophes naturelles. Les entreprises vietnamiennes font de même, grâce à des investissements publics, en promouvant le développement de logiciels et de bases de données afin d'obtenir l'information le plus rapidement possible. Cependant, le problème réside dans la manière de connecter et de partager les données avec les agences, départements et services de l'État.
Nous espérons donc qu'à l'avenir, l'État se dotera de politiques efficaces de coopération public-privé en matière de gestion et d'alerte aux catastrophes. Par exemple, grâce à la création de sites web ou d'applications mobiles, les informations prédictives sur les phénomènes naturels inhabituels seront rapidement mises à jour, ce qui permettra aux citoyens d'être plus proactifs face aux catastrophes naturelles.
Mme Mizuho Okimoto-Kaewtathip – Responsable du programme de politique sociale et de gouvernance, UNICEF Vietnam
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Mme Mizuho Okimoto-Kaewtathip s'adresse à la presse. |
Pour préparer les enfants, les familles et les communautés aux chocs et se rétablir rapidement, nous devons intégrer la gestion des risques de catastrophe aux programmes et politiques des services d'éducation, de santé, de nutrition et d'assainissement, améliorer la sécurité scolaire et mettre en place des systèmes de protection sociale universelle. Parallèlement, nous devons renforcer les capacités des communautés, des familles et des enfants en leur fournissant les connaissances et les compétences nécessaires pour se préparer et réagir aux catastrophes, et en promouvant les initiatives basées sur les nouvelles technologies. Ainsi, la clé du développement d'une résilience durable aux catastrophes réside dans la coopération et l'investissement de l'ensemble de la société.
Groupe PV