L'élection du Directeur général de l'UNESCO reste indécise après le premier tour

Le premier tour de scrutin pour élire un nouveau Directeur général de l'UNESCO s'est déroulé avec des résultats surprenants, dépassant les attentes de l'opinion publique internationale.

Le vote pour élire le nouveau Directeur général de l'UNESCO a eu lieu le 9 octobre en fin d'après-midi, au siège de l'UNESCO à Paris. Le candidat qatari Hammad bin Al-Kawari a remporté le plus grand nombre de voix (19 voix), suivi de la candidate française Audrey Azoulay (13 voix) et de la candidate égyptienne Moushira Khattab (11 voix).

Siège de l'UNESCO à Paris, France. Photo : AP

Ainsi, aucun candidat n'a obtenu la majorité (30/58 voix) et le Conseil exécutif continuera de voter au second tour à l'issue de la réunion de l'après-midi du 10 octobre.

Selon de nombreux experts, les résultats du premier tour ne reflètent pas la situation réelle, mais constituent simplement un sondage auprès des pays. En réalité, la sélection du Directeur général de l'UNESCO, organisation jouant un rôle important au sein des Nations Unies, est une véritable compétition entre les pays qui proposent des candidats, et même entre les régions. La compétition pour le résultat final s'est déjà produite lors de la précédente élection du Directeur général de l'UNESCO.

Du côté vietnamien, le candidat est l'ambassadeur Pham Sanh Chau, compétent et fort d'une vaste expérience à l'UNESCO. Il a été ambassadeur, chef de la délégation permanente du Vietnam auprès de l'UNESCO et est actuellement envoyé spécial du Premier ministre pour les activités de l'UNESCO.

Face à d'autres candidats « poids lourds », le Vietnam a rencontré quelques difficultés, notamment lorsque c'était la première fois que le Vietnam se présentait à un poste de chef d'une organisation de haut niveau au sein du système des Nations Unies et devait concourir directement.

Il s'agit pourtant d'une pratique courante dans les relations internationales, surtout lorsque la région Asie-Pacifique présente à elle seule deux candidats, et que c'est aussi la région qui a déjà eu un candidat au poste de Directeur général de l'UNESCO. Parallèlement, quatre candidats viennent de la région arabe, une région qui n'a jamais eu de candidat élu au poste de Directeur général de l'UNESCO.

Étant donné le grand nombre de candidats en lice, le processus de campagne ainsi que les compromis et les imbrications d’intérêts entre les pays sont assez complexes et difficiles.

Bien que le candidat vietnamien n'ait pas obtenu un nombre élevé de voix au premier tour des élections, seulement 2 voix, soit l'équivalent du nombre de voix de l'Azerbaïdjan, tandis que la Chine a obtenu 5 voix et le Liban 6 voix, grâce au processus de campagne électorale, le Vietnam a également « récolté » de nombreux résultats positifs.

Cela se reflète dans la position et le rôle renforcés du Vietnam sur la scène internationale, car les pays apprécient hautement les contributions proactives et actives du Vietnam au travail commun de l’UNESCO.

Les relations bilatérales et la coopération entre le Vietnam et d'autres pays du monde ont été renforcées, notamment les grands pays, les pays ayant des partenariats stratégiques, les partenaires globaux et les amis traditionnels du Vietnam. Le Vietnam a fait preuve de sérieux, de responsabilité et de participation active aux travaux communs sur la scène internationale.

Selon VOV