Le « dossier » géorgien est dans l’impasse, les USA et l’OTAN ne parviennent pas à effacer leur haine envers Poutine !
Les États-Unis et l’OTAN souhaitent réellement accueillir la Géorgie (et l’Ukraine) dans la maison commune, mais en réalité, Washington et Bruxelles doivent trouver des moyens de transformer ces anciens pays soviétiques en zones tampons stratégiques pour faire contrepoids à la Russie.
Le lundi 1er avril, dans une interview accordée au War and Peace Reporting Institute lors de sa visite en Géorgie, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a continué d'affirmer la position de l'OTAN selon laquelle la Géorgie est toujours un futur membre.
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| Le secrétaire général de l'OTAN, Stoltenberg, ne peut pas fournir de feuille de route ni de calendrier pour l'adhésion de la Géorgie à l'OTAN. |
M. Stoltenberg a souligné : « La Géorgie et l'OTAN décideront ensemble quand la Géorgie deviendra membre de l'OTAN, sans qu'aucune autre partie n'ait le droit d'intervenir. La Russie n'a aucun droit de regard sur l'adhésion de la Géorgie à l'OTAN. »
Le fait que Washington et Bruxelles souhaitent, mais ne peuvent pas, laisser Tbilissi et Kiev « s'asseoir à la même table » est perçu comme un hors-jeu face aux démarches du président Poutine, comme l'a lui-même admis l'ancien secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen.
M. Rasmussen a déclaré que l'OTAN avait eu tort de ne pas accorder à l'Ukraine et à la Géorgie le statut d'« entrée dans l'OTAN » à un stade précoce, espérant que M. Poutine poursuivrait une politique étrangère d'apaisement envers l'Occident comme son prédécesseur Boris Eltsine.
