Les prêts en devises étrangères seront plus « ouverts »
Le dernier projet de loi de la Banque d'État prolonge la période de prêt en devises étrangères pour les entreprises importatrices, mais il n'y a pas de limite de temps pour les exportations.
La Banque d'État vient d'annoncer un projet d'amendement à la circulaire 24/2015 réglementant les prêts en devises étrangères avec des réglementations plus ouvertes qu'auparavant.
En vertu de l'ancienne réglementation, les banques étaient autorisées à envisager des prêts en devises étrangères si les clients souhaitaient payer à l'étranger des biens et services importés et disposaient de suffisamment de devises étrangères provenant de la production et des revenus commerciaux pour rembourser le prêt. Ces prêts ont pris fin le 31 décembre 2018.
Toutefois, selon le nouveau projet, ce prêt est détaillé en fonction de l'objectif d'utilisation du capital et le délai est également prolongé pour les entreprises importatrices, mais il n'y a pas de limite pour l'exportation.
Les prêts en devises étrangères seront assouplis. |
En conséquence, les entreprises qui accordent des prêts à court terme pour payer à l'étranger des biens et services importés afin de mettre en œuvre des plans de production et d'affaires pour répondre aux besoins nationaux seront mises en œuvre jusqu'au 31 mars 2019.Pour les prêts à moyen terme, les entreprises peuvent faire une demande jusqu’au 30 septembre 2019.
Avec des prêts à court terme pour payer à l’étranger des biens et services importés afin de mettre en œuvre des plans de production,entreprise d'exportationêtre faitpas de limite de temps.
Pour tous les besoins de prêt ci-dessus, les emprunteurs doivent disposer de suffisamment de devises étrangères provenant de la production et des revenus de l’entreprise pour rembourser le prêt.
La Banque d'État explique la suppression des réglementations sur les délais de prêt en devises étrangères nécessaires à la mise en œuvre des plans de production.entreprise d'exportationL’objectif est de continuer à soutenir les entreprises et l’économie en réduisant les coûts d’emprunt, favorisant ainsi une compétitivité accrue dans le commerce international, en particulier dans le contexte des effets négatifs de la tendance croissante au protectionnisme commercial mondial, en particulier le conflit commercial entre les États-Unis et la Chine.
En outre, la politique de prêt pour ce besoin n’est pas contraire à la politique de limitation de la dollarisation du Gouvernement et de la Banque d’État, car la structure et la méthode de prêt pour ce besoin ne créent aucun phénomène de dollarisation pour l’économie.La raison est que les devises étrangères ne sont pas mises en circulation mais retournent directement dans le système bancaire.
Un autre point nouveau est que les emprunteurs qui ont besoin d’acheter des devises étrangères pour rembourser leurs prêts peuvent négocier l’achat de devises étrangères auprès de la banque prêteuse ou d’une autre banque.Pour les banques prêteuses, la Banque d’État est tenue d’être responsable de la vente de devises étrangères aux clients afin que ces derniers puissent rembourser leurs prêts auprès de cette banque.