Lutte contre l'arrogance
(Baonghean.vn) - L'arrogance est un trait humain. En réalité, elle est due à un excès de confiance en soi, à une subjectivité excessive, puis à une complaisance excessive, se croyant supérieur aux autres.
La frontière entre confiance en soi et arrogance est très étroite. Ils partent toujours du principe que leurs actes et leurs paroles sont justes et obligent tout le monde à les suivre. Parmi nos cadres et membres du Parti, certains souffrent d'arrogance. Ils ne comprennent pas que la force du Parti réside dans son unité et sa concentration.
Oncle Ho a un jour souligné : « Ils ne croient pas à la force et à l'intelligence du collectif. Ils vivent et travaillent sans solidarité ni coopération. » Dans son ouvrage « Ne soyez pas arrogant, soyez humble », Oncle Ho a souligné ses conséquences imprévisibles : «L'arrogance se manifeste par : lorsque le travail apporte plus ou moins de réussites, plus ou moins de victoires, on se comporte comme un grand frère ou un grand homme. Par contre, lorsqu'il s'agit d'études, on est paresseux et on ne cherche pas à améliorer ses qualifications. Au travail, on méprise le peuple et on s'éloigne des masses. Au sein du Parti, on ne pratique pas la démocratie centralisée et on ne suit pas le principe de direction collective. On ignore la discipline et les politiques du Parti et du Gouvernement. On méprise l'opinion de ses subordonnés. On méprise les instructions de ses supérieurs. On refuse d'être inspecté ni d'écouter les critiques. On est proche de ceux qui nous flattent et nous flattent. On évite les personnes directes et franches… L'arrogance conduit à la régression, au déclin, et conduit ensuite à l'insatisfaction et à la corruption.".
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Photo d'illustration. |
«Avec un peu de savoir et un peu de succès, ils deviennent arrogants, prétentieux et vantards, se croyant plus talentueux que les autres. En position de responsabilité, ils s'imaginent avoir plus de pouvoir que quiconque et décider de tout. Quel que soit le secteur, la localité ou l'unité, ils la considèrent comme leur propre territoire, sans se soucier de l'intérêt général. Ils méprisent les décisions de l'organisation, ce sont des « bureaucrates » qui n'aiment donner des ordres qu'à leurs camarades et au peuple.".
Ils portent des vêtements de créateurs, sont soignés, tape-à-l'œil et élégants, cherchant toujours à se démarquer. Ils marchent d'un pas assuré, agitant les bras, « à chaque pas, ils balancent les jambes, se faisant passer pour des artistes martiaux » – tout comme De Men ! Ils aiment tendre la main avec indifférence pour que beaucoup la serrent en guise de faveur. Certains dirigeants transforment leurs agences en jardins d'enfants, entourés de « oui, oui », de « gardes avant et arrière ». Ils dépensent sans compter pour paraître d'une « classe », d'un « calibre » différent des autres… Ils aiment donner des ordres qui semblent « appeler le vent et appeler la pluie »…
Oncle Ho a un jour critiqué : « Ils ne comprennent pas pourquoi ils ont un statut et jouissent d'un tel privilège. » « C'est pourquoi ils commettent des erreurs : arrogance, vantardise, excès de zèle, gaspillage de l'argent public, égoïsme, manque d'économies. Les bols de riz sont le fruit de la sueur et des larmes du peuple. » Depuis longtemps, nous voyons des « princes » – les enfants de hauts fonctionnaires – s'élever rapidement, se prenant pour des « graines rouges », occuper rapidement des postes importants et être respectés de tous. Mais, grâce au processus « mystérieux » de pétrissage, ils ne sont que des « fruits verts », mais ils se révèlent vite aigres et tombent.
Il y a aussi ceux qui ont traversé la vie et la mort, même après leur retraite, mais qui ont toujours le sang d'un héros dans les veines, voulant toujours que le monde « sache qui je suis ». Honnêtement, les regarder, ces gens honnêtes et bien informés, peuvent parfois être gênés. Ce qu'il faut chez un cadre, c'est la qualité, la moralité, le cœur et la vision. Il faut, dans cette tête brillante, un esprit sage et sensible, capable de réfléchir, d'agir, digne de la confiance du peuple ; il faut, dans cette poitrine solide, un cœur bienveillant, capable de s'émouvoir des affaires humaines ; il faut du sens pratique, de l'efficacité…
Le « halo » de l’apparence, la majesté, le balancement à chaque pas, le « discours tranchant » mais « dire une chose, en faire une autre » sont de plus en plus éloignés des masses.
«Il est absolument nécessaire de lutter contre l'arrogance et de toujours faire preuve de modestie. Tout travail doit reposer entièrement sur les masses, et accueillir leurs sollicitations et leur contrôle. Au sein de l'organisation, il est nécessaire de maintenir une démocratie centralisée et un leadership collectif, et de développer l'autocritique et la critique, notamment de la base… La modestie est une vertu que tout révolutionnaire doit toujours cultiver.« - Cet enseignement de l'Oncle Ho, depuis l'époque où le gouvernement était jeune, jusqu'à aujourd'hui, conserve toute sa valeur.