Lutter contre la maladie de suivre la foule
(Baonghean.vn) – Les personnes qui suivent la foule n'osent pas exprimer ouvertement leurs pensées et leurs perceptions. Elles ont peur d'être jugées et critiquées, et n'ont pas le courage de défendre et d'assumer leurs opinions.
En vietnamien, « suivre » signifie suivre, imiter, compter sur les autres inconsciemment ou pour plaire ou par manque de connaissances, manque de courage, etc. Quand on dit que quelqu'un suit quelqu'un, cela signifie une attitude négative, un manque de pensée indépendante, juste « suivre, parler derrière »,... et c'est une mauvaise habitude qu'il faut surmonter.
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Illustration : Internet |
Il est toutefois nécessaire de distinguer clairement entre l’accord, le consensus, le soutien et l’encouragement d’une bonne idée, d’une idée correcte ou d’un facteur nouveau et positif, et la conformité.
Dans la vie, on voit souvent des personnes qui suivent la foule : lors des conférences, elles ne réfléchissent pas de manière indépendante ni créative. Elles prennent rarement la parole en premier. Lorsqu'un orateur s'exprime d'une manière qui semble « agréable à l'oreille », surtout s'il s'agit d'un dirigeant, d'un poste important ou s'il y va de son propre intérêt, elles manifestent un fort accord, souhaitant que l'ensemble du groupe suive son opinion. Il existe aussi des personnes plus « sophistiquées », qui trouvent le moyen de s'exprimer et d'être d'accord, à la fois pour plaire au dirigeant et pour leur propre bénéfice. Lorsqu'elles votent, elles choisissent la solution sûre de suivre la majorité, que ce soit juste ou injuste.
Les conformistes n'osent pas exprimer ouvertement leurs pensées et leurs perceptions. Ils ont peur d'être jugés et critiqués, et manquent de courage pour défendre et assumer leurs opinions. Ils sont « neutres », « sur la défensive » et trouvent des moyens astucieux d'esquiver pour se protéger ! En réalité, le conformisme est la maladie des personnes faibles, dépourvues de qualifications, de capacités et de qualités, qui « se laissent porter par le courant ». Leurs compagnons manquent de respect et d'estime de soi. Pire encore, ils sombrent dans l'opportunisme et la flatterie.
De nos jours, les réseaux sociaux sont très utilisés. On observe également de nombreux phénomènes de « suivi de masse ». Alors que la majorité travaille activement, étudie, explore et crée pour surmonter les difficultés et s'épanouir, certains ne réfléchissent pas vraiment, mais suivent, imitent et adhèrent à des modes de pensée, des tendances commerciales et des modes de vie qu'ils considèrent comme « à la mode ». Malheureusement, certains jeunes imitent et suivent les voix, les tendances et des modes de vie hybrides et étranges… avec insouciance, aveuglement et inconsciemment. Le plus dangereux est que de nombreuses personnes suivent et approuvent les points de vue déformés et les perceptions erronées d'éléments insatisfaits et réactionnaires…
Suivre la foule est une maladie contagieuse ! Par peur de se brûler la bouche, ils choisissent la voie sûre. Si une personne est en sécurité et en profite, d'autres suivront. Un groupe – surtout un groupe de direction – qui a le « malheur » d'avoir autant de personnes comme celles-ci aura du mal à « attaquer ».
Chaque cadre, membre du parti et membre du syndicat doit s'auto-étudier activement, s'auto-former et améliorer constamment sa conscience dans tous les aspects pour être confiant, affirmer ses propres capacités et son intelligence, se tenir debout sur ses deux pieds et parler avec son cœur et son esprit, ce qui revient pratiquement à lutter contre la maladie de suivre la foule.