Le président du Comité populaire provincial, Le Hong Vinh, a inspecté et dirigé les efforts déployés pour surmonter les conséquences de la catastrophe naturelle et les préparatifs en vue de la pose de la première pierre de l'école inter-niveaux frontalière.

Étaient également présents le camarade Pham Hong Quang, membre du Comité permanent du Parti provincial et directeur du Département de la construction, ainsi que des responsables de plusieurs départements et branches concernés.

Sur place, le président du Comité populaire provincial a écouté un rapport sur la situation des glissements de terrain dans la région montagneuse de Pu Kep et dans d'autres zones à haut risque.

Selon le camarade Sam Ba Tuan, président du comité populaire de la commune de Muong Quang, la localité possède une zone naturelle assez étendue, mais le fonds foncier résidentiel est très limité et présente de nombreux risques potentiels de catastrophes naturelles.

En particulier, de nombreux hameaux et villages situés le long des montagnes ou à proximité des rivières et des ruisseaux sont fréquemment touchés par des crues soudaines, des glissements de terrain et des chutes de pierres, ce qui engendre l'insécurité pour des centaines de ménages.

L'ensemble de la commune compte actuellement six villages identifiés comme zones à haut risque : Chieng Huong, Pun, Cam, Tin Pu, Cu et Pao. Plus particulièrement, les villages de Chieng Huong, Pun et Cam sont fréquemment inondés, subissant des débordements et présentant un risque très élevé de crues soudaines et de glissements de terrain sur les berges des rivières et des ruisseaux.

Par ailleurs, les villages de Tin Pu, Cu, Pao et Chieng Huong, situés au pied de la montagne, sont touchés par de nombreuses fissures et glissements de terrain. Récemment, un important glissement de terrain s'est produit sur le mont Pu Kep, menaçant directement la sécurité de 57 foyers à Tin Pu et de 32 foyers à Cu.

Afin de garantir la sécurité des populations des villages à haut risque, la commune de Muong Quang a mené une étude sur trois sites potentiels de relogement groupé : les villages de Quyn, Pao et Nam Xai. Après examen, les autorités locales et les habitants ont décidé de retenir deux sites, à Quyn et à Pao.

Plus précisément, les limites du village de Quyn ont été définies et un plan préliminaire a été établi sur une superficie d'environ 11 hectares, pouvant accueillir une centaine de foyers. Le village de Pao, quant à lui, s'étend sur plus de 4 hectares et prévoit d'y loger les foyers restants.

Le gouvernement communal a organisé une réunion avec la population, l'a consultée et a enregistré ses souhaits. Sur les 137 ménages consultés (705 personnes), 76 se sont inscrits au programme de relogement centralisé organisé par l'État et 33 au programme de migration mixte.

Après l'inspection sur place, le camarade Le Hong Vinh a demandé aux autorités locales de finaliser d'urgence le rapport et de solliciter la politique de la province concernant les dispositions de réinstallation des ménages dans les zones à haut risque.

Plus particulièrement au niveau du glissement de terrain situé au-dessus du village de Tin Pu, le président du Comité populaire provincial a chargé le Département de l'agriculture et de l'environnement de se coordonner avec le gouvernement de la commune de Muong Quang afin d'embaucher une unité spécialisée pour mener une étude géologique et évaluer précisément l'état actuel du glissement de terrain afin d'avoir une base scientifique pour le prochain plan de traitement, dans le but d'assurer la sécurité des personnes et la stabilité à long terme des populations des zones à haut risque.

Toujours dans l'après-midi du 7 novembre, le président du Comité populaire provincial, Le Hong Vinh, a inspecté les préparatifs de la cérémonie de pose de la première pierre de l'école primaire et secondaire Tri Le, qui aura lieu le matin du 9 novembre.

Le projet, situé dans la commune de Tri Le, s'étend sur un terrain de 65 000 m² et comprend 31 salles de classe, pouvant accueillir 1 240 élèves. Il revêt une importance particulière pour les enfants des minorités ethniques vivant en zones frontalières, contribuant à l'amélioration de la qualité de l'enseignement général.