Histoire de paroissiens ramassant des déchets et réparant des routes

April 5, 2017 15:09

(Baonghean.vn) - Dans la commune de Thanh Yen (Thanh Chuong), tout le monde connaît M. Le Van Yen (né en 1952), paroisse de Phuc Yen, hameau de Yen Binh, en raison de son travail significatif : ramasser les ordures et réparer les routes.

Qu'il pleuve ou qu'il fasse beau, chaque matin vers 7-8 heures, il quitte la maison, pieds nus, une faucille et une machette à la hanche, un briquet et une poignée de papier brouillon dans sa poche. En chemin, s'il voit des déchets, il les ramasse avec sa faucille ; s'il s'agit de déchets solides, il retourne chercher un autre sac de carcasses de serpents.

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M. Le Van Yen ramasse des déchets. Photo : Dam Phuong

En chemin vers le champ, il rentrait chez lui, prenait une houe, nivelait le sol, le compactait et utilisait des briques pour le solidifier au cas où une averse l'emporterait. Lorsqu'il rencontrait un creux, il transportait une charge de terre et de pierres, puis le tassait et le compactait jusqu'à ce qu'il soit nivelé. Une fois son travail terminé dans son hameau, il se rendait dans un autre hameau. D'un bout à l'autre de la commune, il n'y avait pas de talus ni de champ qui ne porte ses empreintes.

Aux abords des champs, beaucoup de gens ne se rendent pas compte qu'ils fertilisent, pulvérisent des pesticides et jettent des bouteilles et des sacs plastiques sur le terrain. Il les ramasse et les trie. Ceux qui peuvent être brûlés le sont directement sur place, tandis que ceux qui méritent d'être enterrés sont collectés et emmenés à la décharge pour y être enfouis.

Depuis la mise en service de la décharge communale, c'est lui qui sait le mieux distinguer les recoins des déchets sales, des déchets « durs », et ceux qui doivent être brûlés et détruits. Il est comme le « propriétaire » de la décharge, entrant et l'utilisant chaque jour. Certains jours, il vient de terminer le nettoyage, et le lendemain, en ressortant, la décharge est jonchée de déchets en tous genres à l'entrée, occupé à les trier pour les brûler et les enfouir.

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M. Le Van Yen traite les déchets à la décharge de la commune. Photo : Dam Phuong

Lorsqu'on lui demande pourquoi il va travailler tous les jours pour faire des choses que personne d'autre ne fait, il sourit simplement : « Je le fais pour moi, pas pour les autres. » Il y croit et le fait parce que, comme il l'a confié, sa femme, Mme Tho, souffre d'un cancer de l'estomac depuis dix ans. Si les gens n'avaient ni argent ni santé, ils seraient allés chez leurs grands-parents depuis longtemps, mais Mme Tho ne prend que des plantes médicinales et n'a pas été malade depuis dix ans. Elle n'a pas besoin de chimiothérapie, ne va pas à l'hôpital pour se faire soigner, mais continue de travailler aux champs, de cuisiner et de s'occuper de la famille, lui laissant le soin de faire le travail que « personne d'autre ne fait ».

Sa maison se trouve en face de l'église. Le Père Nhan est un homme de bonnes actions, et il est donc très respecté par les habitants de la commune. Il vient souvent lui rendre visite, lui parler et l'encourager. C'est aussi lui qui imprime les panneaux « interdiction de jeter des déchets » pour qu'il les installe, avertissant les gens de ne pas jeter de déchets sans discernement afin de protéger l'environnement. Entendre la cloche sonner chaque jour apaise son cœur. Il est convaincu que son travail ne vise pas seulement à rendre l'environnement plus propre et plus frais, mais aussi parce que Dieu lui a donné, à lui et à sa femme, une vie paisible et heureuse.

Ses enfants se sont mariés et ont fondé leurs propres familles, mais ses grands-parents vivaient toujours de la même manière au quotidien : chacun s'occupant de ses propres tâches, tandis qu'elle travaillait toujours dur au marché, à la cuisine et aux champs pour qu'il ait le temps de « manger à la maison et de s'occuper de tout le village »...

  Hai vợ chồng giáo dân Lê Văn Yên là tấm gương
Le couple Le Van Yen est un exemple de « bonne vie et de bonne religion » dans la paroisse de Phuc Yen. Photo : Dam Phuong

Tout le monde sait ce qu'il fait ; beaucoup lui ont même conseillé de demander à la commune d'allouer un budget pour payer son salaire, mais il a répondu : « Je ne travaille pas pour être payé. » Il le pense, et c'est pourquoi le gouvernement communal le présente souvent comme un exemple à suivre, et rappelle à tous la nécessité de protéger l'environnement. Fin 2016, les dirigeants communaux lui ont décerné un certificat de mérite et lui ont remis 1 500 000 VND pour ses trois années de travail de ramassage des ordures et de réparation des routes pour les habitants de la commune.

Ha Linh

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