Ellipse...
(Baonghean) - Chaque fois que j'écris, que je pense ou que je ressens quelque chose, je termine généralement par une ellipse. Parce que j'ai peur de ce point final, terriblement peur, vraiment peur, peur de la soi-disant fin, de la fin, de la séparation…
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Illustration : Huu Tuan |
Tout plaisir a une fin. J'ai soudain réalisé que ce plaisir appelé « ma vie étudiante » allait bientôt prendre fin. La vie étudiante était comme une cassette, passant d'une scène à l'autre, d'un drame à l'autre, puis la cassette s'arrêtait.
Il ne reste que des images impressionnantes qui persistent dans ma mémoire. J'aimerais que cette cassette ait aussi un bouton « pause » ou « retour rapide », pour que « mes années d'école » m'appartiennent toujours, soient toujours avec moi, toujours avec moi…
Malheureusement, cette immense période de vie, le temps calme passé à côté de l'arbre phénix rouge et les chères entrées du journal étudiant d'aujourd'hui, deviendront tous des « souvenirs » après le moment de la séparation !
J'ai regardé en silence les adieux de mes aînés, la gorge serrée, imaginant le même scénario pour notre classe. À cette époque, il n'y avait que le coin de la cour d'école, les bancs de pierre, le Lagerstroemia violet sauvage et les inscriptions naïves de noms sur l'écorce rugueuse. Cette écorce portait les marques du temps, des années innocentes, des premiers amours et des souvenirs purs de l'école. À ce moment-là, ne sachant que dire, l'adieu s'est soudain étranglé.
J'ai aussi pensé aux adieux. Comment dire au revoir à mon école, à mes professeurs, à mes amis, comment trouver la force de dire adieu à la plus belle période de ma vie ? Je ne supportais pas de dire adieu au chant des cigales chaque été, aux fleurs rouges des phénix chaque été, aux lignes de mon album de fin d'année qui s'appuyaient sur les vieilles pages – où les carreaux s'alignaient les uns après les autres à chaque heure de cours vide.
Ce sont des moments de plénitude avec la vie, empreints de joie, de tristesse et même des émotions palpitantes qui accompagnent le premier amour. Alors, le dicton « Dieu est le premier, fantôme le second, élève le troisième » ne sera plus qu'un souvenir, le plus beau souvenir de l'époque où j'étais étudiant, portant mes livres à l'école, flottant dans l'ao dai blanc de la cour baignée d'un soleil éclatant.
Dans ce ciel de souvenirs, il y a le rouge vif des flamboyants, le violet éblouissant des lagerstroemias et les taches vertes du ciel onirique – où nous exhalons tous nos rêves, nos espoirs pour l'avenir le plus beau et le plus radieux. Toi et moi marchons ensemble sur le chemin que chacun de nous choisit – celui qui mène à la gloire…
Non, dire adieu à l'école n'est pas la fin, mais un tournant : c'est le moment où nous réalisons le rêve que nous avons dessiné et chéri pendant douze ans d'école. Souhaitez-moi, vous, souhaitez-nous la réussite !
Le moment de la séparation...! Tout fermer, et aussi tout ouvrir...
Pham Dung
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