Faire du riz vietnamien une marque leader dans le monde

C'est l'une des questions les plus importantes qui a été « décortiquée » lors de la conférence de déploiement du Projet de développement de la marque de riz vietnamienne organisée par le Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural, le Ministère de la Science et de la Technologie et le Comité de pilotage du Sud-Ouest le 20 octobre à Rach Gia City (Kien Giang).

Exportations de riz

Selon le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, le Vietnam est actuellement l'un des trois principaux exportateurs mondiaux de riz (avec la Thaïlande et l'Inde), avec une production de 6 à 8 millions de tonnes, générant un chiffre d'affaires annuel de 3 à 3,7 milliards de dollars. Cependant, paradoxalement, le Vietnam ne dispose toujours pas de marque nationale de riz ; le riz vietnamien est exporté en grandes quantités, mais à bas prix, et la vie des agriculteurs reste très difficile. Il est donc nécessaire et urgent de créer une marque nationale de riz vietnamien.

L'objectif du projet de développement de la marque de riz vietnamienne est que d'ici 2020, la marque de riz vietnamienne soit protégée par des droits de propriété intellectuelle sous la forme d'une marque de certification au Vietnam et dans au moins 50 autres pays ; au moins 20 % de la production de riz exportée portera la marque de riz vietnamienne et participera directement à la chaîne de valeur mondiale ; d'ici 2030, il y aura une zone de production d'exportation de riz stable et durable, faisant du riz vietnamien une marque leader mondiale en termes de qualité et de sécurité alimentaire...

Cependant, le projet susmentionné présente encore quelques problèmes qui inquiètent les entreprises. Selon M. Nguyen Tien Dung, directeur général adjoint du groupe Loc Troi, le Vietnam ne dispose actuellement pas de centres d'analyse de la qualité du riz conformes aux normes internationales. Si les entreprises souhaitent exporter vers des marchés exigeants en matière d'hygiène et de sécurité alimentaire, elles doivent envoyer des échantillons pour analyse à l'étranger, ce qui est à la fois coûteux et chronophage.

Selon Thanhnien en ligne