Proposition de ne pas taxer les résidences secondaires de moins d'un milliard de VND
Dans un premier temps, un taux d'imposition modéré, adapté aux ressources des personnes, devrait être appliqué. Pour les propriétaires d'une résidence secondaire ou plus, un taux d'imposition progressif devrait être appliqué en fonction de la quantité et de la valeur du bien.
Suite à l'avis du ministère des Finances selon lequel il est nécessaire d'étudier et d'élaborer une loi sur la taxe foncière afin de limiter la spéculation et le gaspillage immobilier, l'Association immobilière de Hô-Chi-Minh-Ville (HoREA) a proposé de ne pas percevoir cette taxe sur les logements sociaux, les maisons de niveau 4 ou moins en zones rurales ; pour l'instant, de ne pas percevoir cette taxe sur les logements de relogement et les immeubles commerciaux d'une valeur inférieure à 1 milliard de VND. De ne pas percevoir cette taxe sur les ménages pauvres qui possèdent déjà un logement mais vivent dans des conditions exiguës (à Hô-Chi-Minh-Ville, elle est inférieure à la moyenne de 10 m² par personne) et qui achètent maintenant un deuxième ou un troisième logement, mais dont la superficie totale ne dépasse pas 77 m².
Dans un premier temps, un taux d'imposition modéré, adapté aux ressources des particuliers, devrait être appliqué. Pour les propriétaires d'une résidence secondaire ou plus, un taux progressif devrait être appliqué en fonction du nombre et de la valeur du bien. En cas de risque de bulle immobilière, il est recommandé que l'Assemblée nationale confère au gouvernement le pouvoir de mettre en place des taux d'imposition anti-spéculation, en prélevant des taxes élevées sur les transferts de maisons et de terrains immédiatement après l'achat (calculables dès la première année), afin de contribuer à stabiliser rapidement le marché immobilier.
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L'Association immobilière de Hô Chi Minh-Ville a proposé de ne pas percevoir cette taxe sur les logements sociaux et les maisons de niveau 4 ou moins dans les zones rurales ; pour l'instant, de ne pas percevoir cette taxe sur les logements de réinstallation et les logements commerciaux d'une valeur inférieure à 1 milliard de VND. |
Concernant la feuille de route pour la promulgation de la loi sur la taxe foncière, l'HoREA a proposé que le ministère des Finances poursuive sa mise en œuvre avant 2020, comme prévu. Parallèlement, il devrait promulguer un décret relatif à la taxe foncière lors de l'attribution de terrains ou de la conversion d'affectations foncières par l'État, afin de remplacer la politique et le mécanisme actuels de perception des taxes foncières, et ce, afin de garantir la cohérence et l'unité de la loi.
Il est nécessaire d'achever rapidement la délivrance des « livres rouges » pour les biens immobiliers. Il est nécessaire de construire et de finaliser un système national d'information, comprenant une base de données immobilière nationale, reliant les secteurs, les provinces et les villes centralisées et actualisée en temps réel. Il est notamment essentiel de délivrer rapidement et précisément les cartes d'identité des citoyens et de déterminer des codes d'identification personnels permettant d'identifier clairement les propriétaires de logements et les utilisateurs de terrains résidentiels.
Selon l'HoREA, la promulgation de la loi sur la taxe foncière n'est véritablement raisonnable que si elle modifie simultanément la politique et le mécanisme de collecte des redevances foncières conformément à la loi foncière actuelle, qui est très inadéquate. Les redevances foncières ne sont ni des impôts ni des taxes, mais représentent une importante source de recettes pour le budget local, un fardeau pour les entreprises et les acquéreurs de logements, un manque de transparence et un mécanisme de « demande-don ».
Les taxes foncières représentent une part importante du coût du logement : environ 10 % pour les appartements, environ 30 % pour les maisons de ville et environ 50 % pour les villas. Il serait donc déraisonnable d’adopter la loi sur la taxe foncière sans modifier les politiques et mécanismes de collecte des taxes foncières.
L'HoREA a proposé de modifier le mode de calcul actuel des redevances foncières. Celles-ci devraient être converties en taxe foncière lorsque l'État attribue des terrains ou autorise un changement d'affectation, conformément à la proposition du Comité populaire de Hô-Chi-Minh-Ville soumise au gouvernement : « À long terme, il est recommandé d'étudier la suppression complète du concept de « redevances foncières » et de le remplacer par une taxe foncière résidentielle avec un taux d'imposition fixé à environ 10 % ou 15 % du prix du terrain. Cette solution est à la fois transparente, facile à calculer et élimine le mécanisme de la demande et de la distribution. Il convient de limiter la perception de redevances foncières trop importantes pour la première fois afin de créer une source de revenus durable et à long terme pour l'État. »
L'application de la taxe d'utilisation du sol lorsque l'État attribue des terres ou autorise le changement d'affectation du sol, dans les premières années, aura un impact sur la réduction des recettes des taxes d'utilisation du sol du budget provincial, qui sont une source importante de recettes locales, mais aidera les entreprises et les consommateurs à réduire le fardeau actuel des taxes d'utilisation du sol, contribuant ainsi à réduire les prix des logements ; les entreprises peuvent prévoir le coût de la taxe d'utilisation du sol lorsqu'elles investissent dans des projets.
Selon le journal Thanh Nien