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L'UE veut abandonner le GNL et l'aluminium de Russie

Amérique Russie DNUM_BFZABZCACF 07:06

L'UE envisage d'imposer des sanctions contre la Russie pour lui couper l'approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) et en aluminium.

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En 2024, l'Union européenne a acheté un volume record de GNL à la Russie. Photo : TASS

Selon TASS, le 15 janvier, Bloomberg a cité une source affirmant que l'Union européenne envisageait la possibilité d'inclure dans le 16e paquet de sanctions contre la Russie, l'abandon progressif du gaz naturel liquéfié (GNL) russe, ainsi qu'une interdiction des importations d'aluminium en provenance de Russie.

Le « calendrier et l’ampleur » des restrictions sur l’approvisionnement en aluminium n’ont pas encore été déterminés, a-t-il déclaré, ajoutant qu’on ne sait pas exactement quelle forme prendra l’élimination progressive du GNL en provenance de Russie.

En outre, l’UE envisage la possibilité d’introduire des sanctions contre les tribunaux russes et de déconnecter les nouvelles banques du système de paiement transfrontalier SWIFT.

En 2024, l'Union européenne a acheté un volume record de GNL russe, malgré ses efforts pour réduire sa dépendance énergétique à l'égard de ce pays. Selon le Financial Times, citant la société d'analyse Kpler, à la mi-décembre 2024, l'UE a importé un volume record de 16,5 millions de tonnes de GNL russe. Ce chiffre est supérieur à celui de 2023, où le volume des importations avait atteint 15,18 millions de tonnes, et à celui de 2022, où il s'élevait à 15,2 millions de tonnes.

Le Financial Times souligne la croissance des achats de GNL russe sur le marché spot. Ce type de contrat représente 33 % des ventes de GNL de la Russie vers l'Europe. À titre de comparaison, en 2023, la part de ces transactions était de 23 %.

Selon les données d'Eurostat et les calculs de TASS, l'UE a acheté pour 701,5 millions d'euros de GNL russe en octobre, soit le maximum depuis novembre 2023, dont plus de la moitié provenait de France. Sur la base des résultats de janvier à octobre 2024, l'Union européenne a payé plus de 6 milliards d'euros pour le gazoduc russe et 5,7 milliards d'euros pour le GNL russe.

Dans le cadre du programme RePower EU, l’Union européenne prévoit de réduire sa dépendance au pétrole et au gaz russes des deux tiers d’ici fin 2022 et à zéro d’ici fin 2027. Dans le même temps, le coût d’achat du GNL russe pour l’Union européenne a augmenté de 150 % en trois ans en raison de la hausse des prix et des volumes d’approvisionnement en GNL en provenance de Russie.

Selon TASS
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