La famille est un lieu d'amour
(Baonghean.vn) - À l'occasion de la Journée de la famille vietnamienne du 28 juin, le journal Nghe An a eu une conversation avec Mme Tran Thi My Hanh, directrice adjointe du Département de la culture et des sports, sur ses préoccupations pour construire une famille heureuse.
À l'occasion de la Journée de la famille vietnamienne du 28 juin, le journal Nghe An a eu une conversation avec Mme Tran Thi My Hanh, directrice adjointe du Département de la culture et des sports, sur ses préoccupations concernant la construction d'une famille heureuse.
PV:Madame, dans la nouvelle ère, une famille heureuse n'est pas seulement le souhait de ses membres, mais celui de toute la société. On dit souvent : « Famille heureuse, société prospère ». Ce n'est que lorsque la famille est heureuse que chacun aura l'énergie nécessaire pour construire et développer la société. Qu'en pensez-vous ?
Mme Tran Thi My Hanh :Oui, nous savons depuis l'Antiquité que la famille est la cellule de la société, le berceau qui façonne la personnalité des enfants. De son vivant, le Président Ho Chi Minh a toujours accordé une grande importance au rôle de la famille. Oncle Ho affirmait : « Il est juste de prêter attention à la famille, et plusieurs familles forment une société. Les bonnes familles font une bonne société, et les bonnes sociétés font des familles encore meilleures. Le noyau de la société est la famille. Par conséquent, pour construire le socialisme, nous devons prêter attention à ce noyau. »
Un noyau familial solide signifie que chaque membre de la famille est en bonne santé physique et mentale et a toujours le désir de contribuer à la construction d'une société prospère. Car vivre dans une société prospère nous permet de profiter naturellement de toutes les bonnes choses. À l'inverse, si de nombreuses familles sont malheureuses, la communauté elle-même manquera de cohésion et s'affaiblira. C'est pourquoi notre Parti et notre État accordent une attention particulière au rôle central de la famille. Ces dernières années, nous avons déployé de nombreux efforts en faveur de la famille, visant à améliorer la qualité de vie dans chaque communauté.
Des centaines de modèles de familles heureuses, de familles élevant des enfants en bonne santé et éduquant bien leurs enfants, ou de familles culturelles, ont été largement déployés, concrètement et avec une grande influence. La publication de documents sur le travail familial nous a permis d'évaluer, d'apprendre des expériences et de reproduire des modèles de familles heureuses.
PV:Alors, Madame, si l'on parle d'un modèle familial heureux, on l'entend comme une famille saine, aimante et qui partage. Cela semble à la portée de chacun, mais en réalité, beaucoup ne comprennent toujours pas pourquoi il est impossible d'avoir du partage et de la chaleur au sein de leur famille. Alors, selon vous, pour avoir une famille heureuse, comment chaque membre devrait-il coopérer ?
Mme Tran Thi My Hanh :Si je comprends bien, pour les catholiques, le mariage est une chose très sacrée, une alliance donnée par Dieu, un sacrement de la vie spirituelle des fidèles. Chaque fois qu'un homme et une femme sont mariés par le Père au nom de Dieu, cela est considéré comme une alliance éternelle.
Le bouddhisme considère le mariage comme un devoir social, suivant la loi de cause à effet. Lorsqu'un homme et une femme trouvent leur moitié et acceptent de se marier et de vivre ensemble sous le même toit, ils n'ont fait que la moitié du chemin. Cette moitié doit être construite par eux deux. Et selon le bouddhisme, pour accomplir leur devoir social et apporter le bonheur à eux-mêmes et à leur entourage, les deux personnes doivent « semer de bonnes graines ».
Il y a un dicton que je trouve très vrai :« L’harmonie ne tombe pas du ciel, mais se régule entre deux personnes ».Chaque individu possède son propre ego. En cohabitation, il doit donc s'autoréguler pour atteindre l'harmonie. Et pour cela, il doit avoir une perception juste des conditions de vie.Selon les statistiques issues des documents sur le mariage et la famille, les conflits entre mari et femme peuvent survenir autour de quatre questions majeures : les finances, les enfants, le sexe et le travail.Si chacun d’entre nous résout bien les conflits découlant de ces questions, il y aura une certaine harmonie.