Directeur du Département de l'agriculture et du développement rural : La peste porcine africaine devient de plus en plus compliquée

Vue de la réunion. Photo : Thu Giang

S'exprimant lors de la réunion ordinaire du Comité populaire provincial en juin 2019, le camarade Thai Thanh Quy - membre suppléant du Comité central du Parti, secrétaire adjoint du Comité provincial du Parti, président du Comité populaire provincial a noté que le taux de croissance au cours des six premiers mois de 2019 était inférieur à celui de la même période en 2017 et 2018, tandis que l'objectif fixé pour l'ensemble de l'année était relativement élevé (9,5%).

« C'est donc une réunion très importante, un forum pour les secteurs et les localités pour examiner les résultats et les limites récents, proposant ainsi des solutions plus fortes et plus drastiques pour atteindre les objectifs de 2019, les objectifs fixés par le Congrès du Parti » - a souligné le président du Comité populaire provincial.

Lors de son exposé, le chef du Département de l'agriculture et du développement rural a déclaré que la valeur de la production de l'agriculture, de la sylviculture et de la pêche au cours des six premiers mois de l'année n'a atteint que 4,03%, atteignant "presque" l'objectif fixé par le Congrès du Parti mais n'atteignant pas le scénario de croissance de 5%.

M. Hieu a expliqué que dans les trois secteurs, la sylviculture et la pêche ont obtenu de bons résultats, mais que leur production ne représente qu'environ 20 % de la production totale du secteur. Parallèlement, le secteur agricole a enregistré de faibles résultats, en grande partie en raison de l'évolution complexe de la peste porcine africaine. À ce jour, 58 provinces et villes sur 63 ont été touchées par la maladie, et 9 % du cheptel porcin du pays a été détruit. Cependant, la situation ne semble pas s'améliorer, faute de vaccin contre la maladie.

Le directeur du Département de l'agriculture et du développement rural, Hoang Nghia Hieu, a affirmé que Nghe An luttait activement contre la peste porcine africaine. Photo : Thu Giang

À Nghe An, selon M. Hoang Nghia Hieu, les mesures de prévention et de contrôle des maladies sont mises en œuvre avec une grande rigueur : « Le 20 juin à 17 h, on comptait 4 881 porcs infectés, soit 0,5 % du cheptel provincial. Le Comité populaire provincial, les services et les antennes sont très préoccupés, le financement est relativement suffisant et la province a organisé quatre réunions sur la prévention et le contrôle des maladies. Au 19 juin, 19 équipes d’inspection avaient été déployées dans les localités. »

Cependant, les inspections réelles montrent que dans de nombreuses régions comme Dien Chau et Quynh Luu, de nombreux postes de contrôle ne sont pas sécurisés et ne répondent pas aux normes (seuls de la chaux en poudre, de la paille et du chaume ont été répandus). Au début de l'épidémie, dans certains districts montagneux, les habitants abattaient les porcs malades et lavaient la viande directement dans les ruisseaux, ce qui a rapidement propagé l'épidémie par l'eau.

Face à cette situation, Nghe An limite actuellement drastiquement les agents pathogènes dans l'environnement, en pulvérisant des produits chimiques, en répandant de la poudre de chaux, en désinfectant, en stérilisant, en se concentrant particulièrement sur les grandes exploitations, « rien dedans ni dehors », pour contrôler et maintenir le taux d'infection dans le troupeau total à un niveau bas par rapport à l'ensemble du pays.

Le directeur du Département de l'agriculture et du développement rural a ajouté que même si les dégâts causés par l'épidémie au troupeau total n'étaient pas trop importants, ils ont affecté la croissance de l'industrie en faisant chuter le prix du porc de 20 %, et les agriculteurs n'ont pas pu vendre leurs porcs.

Des organismes professionnels détruisent des porcs infectés par la peste porcine africaine dans la commune de Luc Da, district de Con Cuong. Photo : Ba Hau

En identifiant franchement les difficultés, dans les mois à venir, l'industrie s'engage à se concentrer sur la lutte contre les catastrophes naturelles, la lutte contre la sécheresse, les inondations et les épidémies, à encourager les agriculteurs à surmonter les dommages, à assurer la production, à stabiliser la croissance et à s'efforcer d'atteindre le scénario de croissance de l'industrie de 5 % en 2019.