Suppression des réglementations sur l'étiquetage énergétique : les entreprises gagnent des milliards de dongs
Suite à la circulaire 37, le ministère de l'Industrie et du Commerce envisage de supprimer l'obligation d'étiquetage énergétique pour les équipements importés. On estime que la suppression de cette difficulté permettra aux entreprises d'économiser des milliards de dongs.
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Les consommateurs sont intéressés par les produits dotés d’étiquettes énergétiques. |
Dans l'après-midi du 18 octobre, le ministre de l'Industrie et du Commerce, Tran Tuan Anh, a collaboré avec le Département général de l'Énergie et les membres de l'équipe de rédaction pour modifier la circulaire 07 sur l'étiquetage énergétique, en raison de nombreuses réglementations encore complexes, difficiles à comprendre et source de frustration pour les entreprises. Le ministre a chargé des unités fonctionnelles d'examiner immédiatement les points réglementés, les procédures, les réglementations ou les étapes de mise en œuvre qui font encore l'objet de plaintes, entraînant des difficultés et des coûts pour les entreprises… et de proposer des modifications immédiates.
En attendant la révision de la circulaire et les commentaires des unités, le Département général de l'Énergie doit immédiatement informer les entreprises et améliorer les procédures. Parallèlement, un mécanisme permettant aux entreprises de remplir les procédures de déclaration d'informations en ligne est nécessaire. « Comment les entreprises peuvent-elles se rendre une seule fois à l'agence de gestion pour soumettre leurs documents au lieu de faire plusieurs allers-retours ? La technologie peut considérablement y contribuer », a souligné le ministre Tran Tuan Anh.
Le programme d'étiquetage énergétique a été mis en œuvre sur une base volontaire par le Département général de l'Énergie du ministère de l'Industrie et du Commerce de 2006 à 2011. Du fait de son caractère facultatif, moins de dix entreprises se sont inscrites pour y participer durant cette période. Cependant, lorsque le programme est devenu obligatoire, le nombre d'entreprises inscrites a rapidement augmenté. Parmi les sept produits importés les plus certifiés et étiquetés, on compte les climatiseurs, les réfrigérateurs, les téléviseurs, les machines à laver, les ventilateurs électriques, les cuiseurs à riz et les luminaires.
Cependant, lors de la mise en œuvre, le processus de certification et d'étiquetage pose de nombreuses difficultés aux entreprises. Par exemple, la circulaire 07 stipule que les entreprises sont autorisées à utiliser des certificats d'essai dans un délai de 6 mois pour la certification des étiquettes de chaque expédition. Ainsi, avec ce règlement, les entreprises qui importent plusieurs expéditions du même produit après 6 mois doivent encore effectuer de nouveaux essais pour délivrer les certificats et l'étiquetage. Cela représente une perte de temps et des coûts importants pour les entreprises.
Selon la Chambre de commerce américaine au Vietnam (AmCham), pour obtenir un label d'efficacité énergétique et une certification de consommation énergétique minimale, les fabricants ou importateurs doivent faire échantillonner leurs produits par une unité désignée par le ministère de l'Industrie et du Commerce. L'inspection peut durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois, selon les produits et la charge de travail des unités d'inspection. En effet, des milliers de produits sont régulièrement conservés en stock pendant des mois en attendant les résultats de l'inspection, ce qui engendre des coûts importants pour les fabricants et les importateurs.
L'AmCham estime que la plupart des fabricants d'équipements de renommée mondiale, tels qu'Apple, Dell, Canon, Sony, HP et Samsung, appliquent les normes internationales en matière d'efficacité énergétique. Les produits de ces entreprises ont été testés par des organismes reconnus internationalement avant leur mise sur le marché. Par conséquent, la réglementation exigeant que ces produits soient à nouveau testés est inutile et inappropriée, notamment compte tenu des capacités et des ressources limitées des organismes de test vietnamiens. Selon l'AmCham, il s'agit d'une exigence déraisonnable qui fait du Vietnam le premier et le seul pays au monde à exiger des tests pour chaque expédition.
Selon VOV
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