Reporter les nouvelles pensions à 2022 pour éviter les désavantages pour les femmes
Le ministre du Travail, des Invalides et des Affaires sociales s'est exprimé hier devant la presse en marge de l'Assemblée nationale et a soumis au gouvernement un plan visant à reporter l'application des nouvelles pensions de 2018 à 2022 en raison de la présence de plus de 21 000 travailleuses.devoir souffrir
Français Concernant la proposition de la Confédération générale du travail du Vietnam de cesser d'appliquer la clause 2 de l'article 56 de la loi sur l'assurance sociale sur le calcul des pensions à partir du 1er janvier 2018, le ministre Dao Ngoc Dung a déclaré : « J'ai signé un document pour soumettre au gouvernement des plans pour traiter cette question, y compris un plan visant à ne pas appliquer temporairement la disposition ci-dessus et à reporter sa mise en œuvre jusqu'en 2022. »
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Ministre du Travail, des Invalides et des Affaires sociales, Dao Ngoc Dung. Photo : Pham Hai |
Les solutions garantiront les principes suivants : ne pas laisser les travailleuses souffrir, mettre en œuvre une feuille de route, garantir que ceux qui paient des assurances sociales reçoivent des prestations, créer les conditions pour que le fonds d’assurance sociale soit stable et se développe durablement, et ne pas créer de frustrations dans la société.
M. Dung a déclaré que cette question doit attendre que le gouvernement la discute, que le Premier ministre donne son avis, puis la soumette à l'Assemblée nationale, ou au Comité permanent de l'Assemblée nationale pour l'approuver avant sa mise en œuvre.
Selon le calcul de la pension prévu à l'article 56, clause 2, de la loi sur l'assurance sociale, une femme de 55 ans prenant sa retraite à partir de 2018 doit avoir 30 ans de cotisations d'assurance sociale pour recevoir le maximum de 75 %, alors qu'avant 2018, elle n'avait besoin que de 25 ans.
Les travailleurs masculins prenant leur retraite en 2018 doivent avoir cotisé à l'assurance sociale pendant 31 ans, ceux prenant leur retraite en 2019 doivent avoir cotisé 32 ans, ceux prenant leur retraite en 2020 doivent avoir cotisé 33 ans, ceux prenant leur retraite en 2021 doivent avoir cotisé 34 ans et ceux prenant leur retraite à partir de 2022 doivent avoir cotisé 35 ans à l'assurance sociale pour bénéficier du taux maximum de 75 % (par rapport à avant 2018, seulement 30 ans d'assurance sociale étaient requis).
Avec ce calcul, les travailleuses qui prendront leur retraite à partir de 2018 recevront des pensions inférieures à celles ayant la même période de cotisation à l'assurance sociale et qui prendront leur retraite en 2017.
Selon le ministre Dung, environ 110 000 travailleurs partiront à la retraite en 2018, dont environ 50 000 femmes. D'après les calculs ci-dessus, les hommes perdront moins, car ils disposent d'une feuille de route sur cinq ans, tandis que les femmes seront prises en compte immédiatement.
« Sur les 50 000 travailleuses qui prendront leur retraite, environ 21 000 souffriront, dont environ 4 000 souffriront le plus, d'environ 5 à 10 % de leur pension », a calculé le ministre du Travail, des Invalides et des Affaires sociales.
Ce point déraisonnable a été déclaré par lui lors de la réunion de la Commission permanente de l'Assemblée nationale chargée de l'égalité des sexes (septembre 2017), réunion de la Commission des affaires sociales.
Depuis lors, le ministère a mené des études d'impact et produit des statistiques pour évaluer les progrès accomplis et les échecs. L'objectif est d'aller dans le sens des intérêts des femmes, mais par le passé, les résultats escomptés n'ont pas été atteints, faute d'allongement de l'âge de travail des femmes. Même si nous n'avons pas réussi à résoudre le problème, nous ne laisserons pas les femmes souffrir », a souligné la ministre.
Selon VNN
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