Motif de la nomination d'un directeur de police non local
Au cours des six premiers mois de l'année, le ministère de la Sécurité publique a muté, mobilisé et nommé 33 directeurs de police provinciaux qui ne sont pas originaires de la région, ainsi que 29 directeurs de département et postes équivalents.
Le général de division To An Xo, chef de cabinet du ministère de la Sécurité publique, a évoqué la mise en œuvre de la politique selon laquelle le directeur de la police provinciale ne doit pas être une personne originaire de la région.
Après la réforme de son appareil, qui a entraîné la suppression de six directions générales, le ministère de la Sécurité publique a récemment attiré l'attention du public par la rotation, le transfert et la nomination de nombreux directeurs de police provinciaux et de chefs de service. S'agit-il d'une seconde réforme de ce ministère, Monsieur ?
Il s'agit là d'une des tâches de suivi visant à mettre en œuvre la résolution n° 18 relative à la poursuite de l'innovation et de la réorganisation de l'appareil du système politique afin de le rationaliser et d'en optimiser le fonctionnement ; la résolution n° 19 relative à la poursuite de l'innovation du système d'organisation et de gestion, à l'amélioration de la qualité et de l'efficacité des unités de service public du 12e Comité central et la résolution n° 22 du Politburo relative à la poursuite de l'innovation et de la réorganisation de l'appareil du ministère de la Sécurité publique afin de le rationaliser et d'en optimiser le fonctionnement.
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| Le major-général To An Xo a révélé la raison de la nomination d'une série de directeurs de police provinciaux et de district qui ne sont pas issus de la région. |
Avec une grande détermination, un esprit de proactivité et un comportement exemplaire, le Comité central du Parti de la sécurité publique et la direction du ministère de la Sécurité publique ont étroitement collaboré avec les ministères centraux, les branches et les comités locaux du Parti pour mettre en œuvre efficacement les résolutions centrales et la résolution 22 du Politburo.
Les récentes rotations, mutations et nominations s'expliquent également par le fait que certaines personnes n'avaient plus l'âge requis pour être réélues et devaient être remplacées conformément à la réglementation. Ces mesures visaient aussi à appliquer la règle limitant à deux le nombre de mandats des responsables de la police ; ceux qui n'avaient plus l'âge requis pour être réélus devaient donc être mutés et remplacés à des postes clés.
Il s'agit également de garantir la mise en œuvre de la politique du Parti selon laquelle le chef de la police ne doit pas être une personne originaire de la région.
De nombreux directeurs de police sont pressentis pour accéder à des postes plus élevés.
Jusqu'à présent, comment l'organisation de l'appareil a-t-elle été rationalisée, son fonctionnement globalement rendu efficace et efficient, et la politique selon laquelle le chef de police ne doit pas être une personne locale mise en œuvre ?
En plus de supprimer les échelons intermédiaires, d'éliminer 6 services généraux, de réduire de près de 60 unités de niveau départemental, de réduire de près de 300 unités de niveau départemental et de fusionner 20 services de police des sapeurs-pompiers, le ministère de la Sécurité publique a jusqu'à présent achevé le transfert de plus de 27 000 policiers réguliers vers 8 592 communes sans augmenter les effectifs.
La restructuration récente de l'appareil a permis aux forces de police de réduire le nombre de leurs agences, de leurs échelons intermédiaires et surtout de leurs dirigeants.
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Jusqu'à présent, la structure des forces de police a évolué vers une réduction du nombre d'agents au niveau ministériel, passant de 21,11 % à 19,46 %. En revanche, le nombre de policiers au niveau des quartiers et des communes a augmenté, passant de 9,88 % à 17,45 %. L'objectif à court terme est de ramener ce nombre à 15 % au niveau ministériel et à 85 % au niveau provincial. La masse salariale totale de la province sera répartie comme suit : 35 % au niveau provincial, 35 % au niveau du district et 30 % au niveau des quartiers et des communes.
Concernant la politique selon laquelle les directeurs de police provinciaux ne sont pas issus de la région, le ministère a procédé, au cours du premier semestre de cette année, à la mutation, la mobilisation et la nomination de 33 directeurs de police provinciaux, 29 chefs de service et postes équivalents. Ces personnels sont organisés en comités du Parti afin de préparer le personnel en vue des congrès du Parti à tous les niveaux.
On peut affirmer qu'à ce jour, la quasi-totalité des directeurs de police provinciaux et des chefs de police de district ne sont pas issus de la région.
Par ailleurs, le Comité central du Parti pour la sécurité publique et la direction du ministère de la Sécurité publique s'intéressent de près à la formation des officières et des soldates afin qu'elles accèdent à des postes de commandement. Récemment, deux générales ont pris leur retraite et le ministère compte actuellement cinq femmes officiers ayant le grade de général. Dans un avenir proche, une ou deux autres officières de police devraient être promues au grade de général.
Comment évaluez-vous les résultats et la portée de la nomination d'un directeur de police provincial qui n'est pas originaire de la région ?
Le Ministère n'a pas encore procédé à une évaluation spécifique de cette question, mais d'une manière générale, les camarades qui ont été mutés, mobilisés et nommés ont tous fait preuve d'un grand dynamisme et ont été très appréciés.
Parmi les camarades nommés, on compte de nombreux directeurs de police provinciaux et chefs de police de district en qui le Comité du Parti, le gouvernement et le peuple ont toute confiance et qui sont pressentis pour occuper des postes plus élevés. Par exemple, le directeur de police provincial est pressenti pour devenir secrétaire adjoint du Comité provincial du Parti, président ou vice-président de la province, ou encore chef de la délégation à l'Assemblée nationale.
Lors des récents congrès du Parti à tous les niveaux, 100 % des chefs de police de district et de commune ont été élus au Comité du Parti avec un très large soutien. En particulier, avec près de 27 000 policiers affectés aux communes, la plupart des chefs de police communaux ont été élus au Comité du Parti. Il en va de même au niveau des districts.




