Malformation d'un vaisseau sanguin formant un « anneau » comprimant les voies respiratoires d'un enfant de 9 mois
La malformation en « anneau vasculaire », causée par un double arc aortique étranglant les voies respiratoires, a provoqué chez le garçon une insuffisance respiratoire et une pneumonie sévère qui se sont reproduites à plusieurs reprises.
Récemment, l'hôpital obstétrical et pédiatrique de Nghe An a accueilli le patient NTQ (9 mois, district de Quy Hop) souffrant d'insuffisance respiratoire et de pneumonie sévère. Après examen, échocardiographie et scanner thoracique, les médecins ont découvert que ce petit garçon souffrait d'une anomalie de l'anneau vasculaire due à une double crosse aortique. Cet anneau vasculaire agit comme un anneau qui clampe la trachée et l'œsophage, provoquant une compression, provoquant une respiration sifflante prolongée, une pneumonie sévère et une sténose trachéale.

Après examen et consultation, les médecins ont conclu qu'il s'agissait d'un cas très rare et difficile, au pronostic sombre, nécessitant une intervention chirurgicale pour créer une double crosse aortique chez l'enfant. Cette intervention, non traitée rapidement, mettrait sa vie en danger. La création d'une double crosse aortique est une technique très complexe, surtout chez les jeunes enfants. L'intervention exige une très grande précision, sans quoi l'aorte du patient risque d'être endommagée.
Chez ce patient, l'équipe chirurgicale a réalisé une incision vasculaire, sectionnant la branche gauche de l'artère juste derrière l'artère sous-clavière droite, suturé les deux extrémités et relâché la compression de la trachée et de l'œsophage. L'intervention a été un franc succès. L'endoscopie trachéale peropératoire a montré que la sténose trachéale due à la double crosse aortique était plus large qu'auparavant.

Cependant, en raison d'une sténose trachéale ancienne associée à une atteinte du cartilage trachéal mou, les soins postopératoires au service de réanimation chirurgicale ont été complexes, exigeant beaucoup de soin, de prévenance et de minutie. Durant le traitement, le patient a dû sevrer le respirateur à plusieurs reprises, surveiller attentivement chaque épisode de respiration sifflante, prendre soin de chaque repas et recevoir un bain quotidien.
Après plus de 60 jours de réanimation au sein du service, cet enfant a pu quitter l'hôpital et rentrer chez lui dans un état stable./.