Une série de responsables chinois arrêtés pour corruption

Plus précisément, M. Wang Xiaoguang, ancien vice-gouverneur de la province du Guizhou, dans le sud-ouest de la Chine, a été arrêté pour corruption et détournement de fonds.

Cette décision a été prise après que la Commission nationale de surveillance de Chine a conclu son enquête sur l'ancien fonctionnaire Wang Xiaoguang et transféré l'affaire au Parquet populaire suprême. Wang Xiaoguang était membre du Comité permanent du Comité du Parti de la province du Guizhou.

Lu Wei, ancien directeur du Bureau national chinois de cyberinformation. Photo : AP

Le même jour, Lu Wei, un ancien responsable chinois de la cybersécurité, a plaidé coupable d'avoir accepté des millions de dollars de pots-de-vin, après que les procureurs l'ont accusé d'avoir abusé de sa position pour réaliser des profits et d'avoir reçu illégalement « d'énormes quantités d'actifs » au cours des 15 dernières années.

Lu Wei a été officiellement mis en examen en novembre dernier, devenant ainsi le premier « tigre » à être ciblé durant le second mandat du président Xi Jinping, qui a lancé une campagne de lutte contre la corruption parmi les hauts fonctionnaires. L'ancien responsable a été exclu du parti en février.

En outre, dans une annonce du 19 octobre, la Commission centrale de contrôle de la discipline (CCDI) et la Commission nationale de surveillance ont déclaré que M. Bai Xiangqun, ancien vice-président de la région autonome de Mongolie intérieure, avait été expulsé du Parti et démis de ses fonctions publiques en raison de « violations graves de la discipline » (une expression souvent utilisée pour désigner la corruption).

M. Bai Xiangqun, 56 ans, a travaillé de nombreuses années dans la région autonome de Mongolie-Intérieure. En mai 2012, il a été nommé vice-président de la région autonome de Mongolie-Intérieure.