Les États-Unis mettent en garde la Russie contre une possible attaque contre la Syrie si Assad utilise des armes chimiques
(Baonghean.vn) - Cet avertissement a été donné par le conseiller à la sécurité nationale américain John Bolton à son homologue russe Nikolaï Patrouchev lors d'une réunion il y a quelques jours à Genève.
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Illustration : Internet |
L'agence de presse Bloomberg a cité sa propre source le 24 août, affirmant que les États-Unis avaient averti la Russie qu'ils seraient prêts à attaquer à nouveau la Syrie si le président Bachar al-Assad et son gouvernement utilisaient des armes chimiques dans le pays.
Selon des sources de Bloomberg, l'avertissement ci-dessus a été transmis par le conseiller à la sécurité nationale américain John Bolton à son homologue russe Nikolaï Patrouchev lors d'une réunion le 23 août à Genève, en Suisse.
L'agence de presse a affirmé que Washington « dispose d'informations selon lesquelles le président syrien Bachar al-Assad pourrait utiliser des armes chimiques alors qu'il cherche à reprendre l'une des dernières zones contrôlées par les rebelles dans le pays », dans la province d'Idlib, au nord-ouest de la Syrie.
Lors de ses entretiens avec Patrushev, M. Bolton a déclaré que les États-Unis répondraient par une action militaire plus forte que celle qu’ils avaient utilisée en Syrie par le passé – en 2017 et 2018.
Les parties ont également discuté de la possibilité d'un retrait des troupes américaines d'une base militaire située à la frontière entre la Syrie et l'Irak, ainsi que des perspectives de coopération avec les forces russes déployées à proximité. Selon le site d'information susmentionné, aucun accord n'a encore été trouvé sur cette question.
En outre, les États-Unis ont également rejeté la proposition de Moscou de geler les sanctions contre l’Iran dans le cadre d’un plan plus vaste visant à stabiliser la situation en Syrie.
Plusieurs ONG, dont les Casques blancs, ont affirmé qu'une attaque chimique avait eu lieu dans la ville de Douma, dans la Ghouta orientale, le 7 avril. Le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié cette allégation de mensonge, tandis que le ministère russe de la Défense a souligné que les Casques blancs sont connus pour diffuser de fausses informations. Le 9 avril, des responsables du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie se sont rendus à Douma, mais n'ont trouvé aucune trace d'armes chimiques.
Selon TASS, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont utilisé les rumeurs sur cet incident comme excuse pour mener une frappe aérienne simultanée sur la Syrie sans l'approbation du Conseil de sécurité des Nations Unies le 14 avril.
Le 7 avril 2017, le président américain Donald Trump avait ordonné une attaque contre la base aérienne de Shayrat. L'attaque, menée avec 59 missiles d'attaque au sol Tomahawk, avait été lancée en réponse à l'utilisation présumée d'armes chimiques dans la province d'Idlib le 4 avril. Damas a rejeté ces accusations, fondées sur des informations fournies par les Casques blancs.