Les États-Unis ont annoncé leur volonté de négocier avec la Corée du Nord.
Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a déclaré le 27 août que Washington était prêt à négocier et à rechercher une solution pacifique avec la Corée du Nord, malgré les actions provocatrices de Pyongyang qui a lancé trois missiles balistiques la semaine dernière.
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Le secrétaire d'État Rex Tillerson. Photo : Reuters |
« Le lancement de tout missile balistique par la Corée du Nord constitue une violation des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. Nous considérons cela comme une provocation contre les États-Unis et leurs alliés. »Yonhapa cité le secrétaire d'État Rex Tillerson dans une interview accordée àFox News27 août
« Nous poursuivrons la campagne de pression pacifique que j’ai annoncée, notamment en travaillant avec nos alliés et avec la Chine, pour voir si nous pouvons amener Pyongyang à la table des négociations afin d’entamer un dialogue sur un avenir différent pour la péninsule coréenne et pour la Corée du Nord », a ajouté le secrétaire Tillerson.
La déclaration du secrétaire d'État américain fait suite au tir de trois missiles nord-coréens dans la mer entre la péninsule coréenne et le Japon. Alors que la Corée du Sud a affirmé que Pyongyang avait utilisé un système de lance-roquettes multiples pour tirer des roquettes lors du dernier essai, les États-Unis ont affirmé que les trois objets lancés par Pyongyang étaient des missiles balistiques à courte portée.
Selon M. Tillerson, le lancement des trois missiles montre que Pyongyang n’est pas encore prêt à abandonner ses programmes de missiles balistiques et nucléaires.
« Nous voulons que le régime de Kim Jong-un comprenne qu'il lui reste une autre voie à suivre. La communauté internationale a unanimement envoyé un message : personne ne souhaite voir une péninsule coréenne dotée de l'arme nucléaire. Nous espérons toujours avoir l'occasion de coopérer avec eux », a souligné M. Tillerson.
Auparavant, le secrétaire d'État américain avait déclaré que la Corée du Nord avait fait preuve de « retenue » depuis l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU, le 5 août, d'une résolution de sanctions visant à dissuader Pyongyang après le lancement de deux missiles balistiques intercontinentaux en juillet. Parallèlement, le président américain Donald Trump a également déclaré que le dirigeant Kim Jong-un avait « commencé à respecter les États-Unis ».
Selon Dan Tri
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