La Russie qualifie de « ridicules » les accusations d'écoutes téléphoniques contre Trump

« C'est un exemple de l'absurdité actuelle. Le New York Times a accusé la Russie d'avoir mis sur écoute le téléphone du président américain Donald Trump, sans citer aucune source ni donnée officielle. Parallèlement, les États-Unis ont admis avoir mis sur écoute la chancelière allemande Angela Merkel et disposent de nombreuses données pour le confirmer. »TASSa déclaré aujourd'hui la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

Le New York Times a révélé le 25 octobre que les agences de renseignement américaines avaient déterminé que la Russie et la Chine écoutaient les appels téléphoniques personnels de Trump pour recueillir des informations qu'ils pourraient utiliser pour influencer la politique américaine.

Selon le journal, la Chine surveille les personnes avec lesquelles Trump parle le plus afin de dresser une liste de personnes à cibler pour propager des messages pro-chinois, tandis que la Russie écoute les appels téléphoniques pour avoir un bon aperçu de la pensée du président américain.

Mme Zakharova a souligné que si les médias américains s'intéressent à ce sujet, ils devraient se concentrer sur la politique américaine et sur la manière dont Washington utilise les équipements de surveillance pour surveiller ses partenaires, en particulier les alliés de l'OTAN.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que le journal américain avait publié des informations « irréfléchies, témoignant du déclin de la responsabilité journalistique », affirmant que les médias américains devaient clarifier ces informations. « Nous trouvons désormais ces articles ridicules », a-t-il ajouté.

Lors de ses appels professionnels, Trump utilisait une ligne fixe sécurisée de la Maison-Blanche. Cependant, le New York Times a rapporté que Trump ignorait les avertissements de ses conseillers et utilisait toujours trois iPhones personnels pour discuter avec ses proches. Dans un message ultérieur sur Twitter, Trump a nié cette accusation, affirmant qu'il utilisait rarement un téléphone portable et souvent une ligne fixe de la Maison-Blanche.