La Russie affirme ne pas avoir peur des chars de l'OTAN et envoie 17 navires de guerre près de l'Ukraine

La Russie affirme que les chars de l'OTAN ne changeront rien à l'issue de la bataille sur le front. L'Ukraine affirme que 17 navires de guerre russes sont en alerte à proximité de son territoire.

Selon TASS, le 16 janvier (heure locale), le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la promesse de la Pologne et de la Grande-Bretagne de fournir des chars à Kiev témoignait clairement de leur volonté d'intensifier le conflit. Cependant, ces chars ne changeront rien à l'issue du conflit.

« Ces chars brûleront, comme toutes les armes qu’ils ont jamais envoyées », a déclaré M. Peskov.

Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin. Photo : TASS

La déclaration de M. Peskov intervient alors que l'Occident renforce son engagement à envoyer des armes lourdes à l'Ukraine. Le gouvernement britannique s'est engagé à fournir 14 chars de combat Challenger 2, tandis que les États-Unis, la France et l'Allemagne ont promis de fournir davantage de véhicules de combat d'infanterie. La Pologne, quant à elle, a exprimé son intention d'envoyer des chars Leopard à l'Ukraine, malgré les avertissements de l'Allemagne.

L'Ukraine affirme que la Russie a envoyé 17 navires de guerre près de son pays

Selon la Pravda, le 16 janvier (heure locale), la marine ukrainienne a déclaré avoir découvert 17 navires de guerre russes en mission de combat dans la mer Noire.

Missile de croisière Kalibr lancé depuis un navire de guerre russe. Photo : TASS

Parmi eux, six sont équipés de missiles de croisière Kalibr. Par ailleurs, deux navires de guerre russes ont également été aperçus en mer d'Azov, tandis que neuf autres étaient déployés près de la Méditerranée.

Un représentant de la marine ukrainienne a révélé que la Russie avait déployé des navires de guerre transportant des missiles de croisière Kalibr dans la mer Noire pour la première fois le 14 janvier, coïncidant avec le moment où Moscou a lancé une attaque de missiles à grande échelle contre l'Ukraine.

La Turquie continue de proposer sa médiation

Selon Reuters, le 16 janvier (heure locale), le président turc a eu un entretien téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine. À cette occasion, M. Erdogan a de nouveau proposé de jouer le rôle de médiateur pour mettre fin au conflit en Ukraine.

Du côté russe, le Kremlin a déclaré que M. Poutine et M. Erdogan ont discuté du processus d'échange de prisonniers avec l'Ukraine, de l'établissement d'un hub gazier régional en Turquie et de la suppression des barrières aux exportations de céréales de la mer Noire.