La Russie lance plus de 1 000 missiles sur des cibles en Ukraine
La Russie a lancé plus de 1 080 missiles sur des cibles en Ukraine depuis le début de ses opérations spéciales dans le pays, a déclaré un haut responsable du ministère américain de la Défense.
De la fumée s'élève d'une zone touchée par une attaque à Lviv. Photo : AP |
L'agence de presse CNN a cité ce responsable affirmant que malgré son avantage en nombre d'armes aériennes, la Russie ne dispose toujours pas d'avantage dans le ciel ukrainien.Ministère de la Défense de l'UkraineIl a déclaré que l'armée russe avait utilisé des missiles de croisière Kalibr et des systèmes de missiles tactiques Iskander pour attaquer le pays.
Selon l'agence de presse AP, les troupes russes continuent de tirer sur les villes ukrainiennes, notamment sur la capitale Kiev et sur un centre de réparation d'avions à Lviv, près de la frontière avec la Pologne.
La ville portuaire assiégée de Marioupol a perdu l'accès à la mer d'Azov et les forces russes continuent d'attaquer la zone, ont déclaré des responsables ukrainiens mardi soir. On ignorait dans l'immédiat si les forces russes avaient pris le contrôle de Marioupol. Marioupol est un port commercial majeur sur la mer d'Azov, reliée à la mer Noire, bien plus vaste, par un étroit détroit.
Le président français Emmanuel Macron a demandé hier au président russe Poutine de mettre fin au siège de Marioupol, d'autoriser le fonctionnement des couloirs humanitaires et de cesser immédiatement le feu.
Les dirigeants français et russe ont eu un entretien téléphonique de 70 minutes, a indiqué la présidence française. Plus tôt dans la journée, le président Poutine s'est entretenu au téléphone avec le chancelier allemand Olaf Scholz et a reçu une demande de cessez-le-feu immédiat en Ukraine.
Pendant ce temps, un haut commandant américain au Moyen-Orient a déclaré qu'il n'y avait aucune indication que la Russie déplaçait des troupes de Syrie pour renforcer ses forces en Ukraine.
Le général américain Frank McKenzie a déclaré aux journalistes qu'il n'avait constaté que peu de changements dans les activités militaires de la Russie en Syrie.