Réflexions sur un accident de la route : sa fille est décédée, son père a été condamné

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Le père conduisait sa fille lorsqu'il a été victime d'un accident de la route qui a coûté la vie à cette dernière. Dans la douleur de la perte de sa fille, le père a également été condamné à une peine de prison.

Le 24 août, le tribunal populaire de Can Tho a tenu le procès en appel de Pham Van Phuc (45 ans), reconnu coupable d'infraction au code de la route. Le plus déchirant est que la victime dans cette affaire est le fils biologique de M. Phuc, l'auteur de l'accident de la circulation qui a tué sa fille et qui fait de lui l'accusé.

Selon les archives, le 27 novembre 2016 vers 15 h 30, après avoir consommé de l'alcool, M. Phuc conduisait une moto transportant sa fille biologique PBN (13 ans) sur la rue Vong Cung, de la route nationale 91 au quartier Truong Lac. Arrivé dans le quartier de Binh An, quartier de Phuoc Thoi, district d'O Mon, Can Tho, il est entré en collision avec la moto de M. V. qui roulait en sens inverse.

L'accident a fait trois blessés et ils ont été transportés à l'hôpital par des habitants. N., la fille de M. Phuc, a été si grièvement blessée qu'elle est décédée plus tard. Le médecin légiste a conclu que N. était décédée des suites d'un traumatisme crânien grave.

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L'accusé Pham Van Phuc a eu une crise de gorge tout au long de l'audience d'appel. Photo : MALE RING

L'enquête sur les lieux a révélé que l'accident s'est produit parce que M. Phuc a perdu le contrôle du volant alors qu'il conduisait dans un virage, il a donc traversé la voie de gauche et a heurté la voiture de M. V. Le taux d'alcoolémie du défendeur au volant a été mesuré à 209,8 mg/100 ml.

M. V. n'a pas demandé d'indemnisation et a refusé l'évaluation.

Lors du procès en première instance, le tribunal populaire du district d'O Mon a condamné M. Phuc à deux ans de prison. M. Phuc et le représentant de la victime ont interjeté appel afin d'obtenir une peine avec sursis.

Lors de l'audience d'appel, M. Phuc a pleuré dès son arrivée au box des accusés. Ses cris sont devenus de plus en plus forts, provoquant les larmes de toute sa famille, y compris sa mère âgée, son épouse et un enfant assis dans l'auditoire.

Les détails de l'affaire sont simples et ne prêtent à aucun débat. Après délibération, le collège des juges a conclu que le prévenu conduisait une moto sous l'emprise de l'alcool, avec un taux d'alcoolémie quatre fois supérieur à la limite autorisée, et qu'il roulait à gauche, ce qui constitue une infraction au Code de la route. Il a ainsi provoqué un accident de la circulation qui a blessé une personne et tué sa fille. Ce sont ses actes illégaux qui ont causé le décès de cette dernière.

Selon la loi, ce comportement constitue une infraction au code de la route. Toute infraction doit être sanctionnée. Par conséquent, selon les juges, le tribunal de première instance a jugé le prévenu correctement et a commis l'infraction appropriée. Lors de la détermination de la peine, le tribunal a également envisagé une réduction de peine. Ce type d'infraction est encore fréquent aujourd'hui, causant de graves dommages à la vie, aux biens et à la santé de nombreuses personnes. Une sanction sévère est donc nécessaire. La peine prononcée par le tribunal de première instance n'est pas sévère.

Toutefois, le tribunal a estimé que cette affaire présentait une circonstance particulière : la victime était également l'enfant du défendeur et sa souffrance était également celle du défendeur. Par conséquent, le tribunal a jugé nécessaire d'infliger au défendeur une peine avec sursis, suffisante à des fins d'éducation et de prévention générales pour la société.

La cour d'appel a ensuite accepté l'appel, changeant la peine de deux ans de prison à deux ans de prison avec sursis pour le défendeur.

Après que le tribunal a accepté la peine avec sursis, le prévenu semblait ne pas avoir bien entendu et a dû s'adresser à nouveau à l'agent d'aide juridictionnelle. Le journaliste lui a demandé : « Après le tragique accident, avez-vous osé boire à nouveau de l'alcool ? » Le prévenu a répondu tristement : « J'ai arrêté de boire. » « L'incident de ce jour-là est dû à ma consommation d'alcool aux funérailles. L'après-midi, ma femme m'a appelé pour me dire d'aller chercher mon enfant. Toute la famille n'avait qu'une seule voiture et c'est moi qui conduisais. À ce moment-là, j'étais sobre, alors je suis allé chercher mon enfant comme chaque jour. L'accident s'est produit de manière inattendue, les conséquences ont été si déchirantes… » – M. Phuc s'est étouffé.

Selon l'OLP

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