Nghe Un atelier sur les politiques et les pratiques en matière de soins de santé mentale en milieu scolaire
La prise en charge de la santé mentale en milieu scolaire est une nécessité urgente dans le contexte actuel. Elle aura un impact direct sur les résultats scolaires des élèves et sur leur développement social, émotionnel et comportemental global.
Le matin du 26 novembre, le Comité populaire provincial a organisé un atelier sur les soins de santé mentale en milieu scolaire à Nghe An : de la politique à la pratique.
L'atelier était présidé par les camarades Bui Dinh Long, vice-président du Comité populaire provincial, et Nguyen Khac Lam, directeur adjoint du Département des sciences et technologies.
Étaient également présents : la professeure agrégée, Dr Tran Thi Le Thu - Université nationale d'éducation de Hanoï, présidente du Réseau des psychologues scolaires du Vietnam, des représentants de nombreuses organisations, des universités de tout le pays et des représentants du ministère de l'Éducation et de la Formation, ainsi que des écoles de toute la province.
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De nombreuses difficultés dans le travail de conseil psychologique scolaire
Ces dernières années, les agences et organisations éducatives ont accordé une attention croissante à ces activités.conseil psychologiquedans les écoles. Dans ce contexte, le gouvernement a promulgué le décret n° 80 relatif à la construction environnementale.éducationSûr, sain, convivial, prévenir la violence scolaire ; Le ministère de l'Éducation et de la Formation a publié la circulaire 31/2017/TT-BGDDT guidant la mise en œuvre du conseil psychologique pour les élèves des lycées et la circulaire n° 33/2018/TT-BGDDT sur les orientations relatives au travail social dans les écoles.

Plus récemment, le ministère de l’Éducation et de la Formation a également publié la décision n° 1442/QD-BGDDT du 1er juin 2022 relative au programme d’éducation à la santé mentale pour les enfants et les élèves pour la période 2022-2025, soulignant la nécessité de développer, de tester et de reproduire des modèles pour améliorer la santé mentale dans les écoles.
Cependant, à ce jour, environ 70 % des écoles du pays ne disposent toujours pas de salles de consultation psychologique scolaires conformes aux normes, et le manque de spécialistes empêche les élèves de bénéficier d'un soutien adapté et en temps opportun. Il en résulte des conséquences telles que l'augmentation de la violence scolaire, les automutilations et les violences envers les proches, une hausse de la dépression et une incapacité à se protéger. Parallèlement, de nombreux facteurs contribuent aux problèmes de santé mentale et psychosociaux chez les adolescents, notamment le développement des technologies de l'information, des réseaux sociaux, de la famille, de l'école et de la société en général.

La réalité montre également que, malgré l'attention et l'intérêt portés ces derniers temps à l'élaboration de politiques et de documents réglementant les activités de travail social et de conseil psychologique, la mise en œuvre effective de ces politiques dans les écoles se heurte encore à de nombreuses limites.
De plus, les réglementations politiques ne répondent pas aux exigences pratiques ; la coordination entre les parties prenantes manque encore d’efficacité et de synchronisation ; les politiques et les postes des équipes de mise en œuvre ne sont pas spécifiquement réglementés ; les sources de financement pour la mise en œuvre sont limitées…
Construire des écoles sûres et inclusives
S'exprimant lors de l'atelier, le vice-président du Comité populaire provincial, Bui Dinh Long, a déclaré que l'atelier se tenait dans le contexte où un certain nombre d'incidents liés à des problèmes de psychologie scolaire se produisent encore à l'échelle nationale et à Nghe An.
C’est d’autant plus alarmant que, selon les dernières statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à l’échelle mondiale, un adolescent sur sept âgé de 10 à 19 ans souffre d’un trouble mental, ce qui représente 13 % de la charge mondiale de morbidité dans ce groupe d’âge.

Au Vietnam, une étude réalisée en 2021 par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales a estimé qu'environ 15 à 30 % des jeunes Vietnamiens âgés de 9 à 19 ans souffrent de troubles mentaux tels que l'anxiété, la dépression, la solitude et le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité.
Nghe An compte plus de 3 millions d'habitants, dont plus de 800 000 enfants âgés de 0 à 16 ans. Comme de nombreuses autres localités, Nghe An est également confrontée à des risques pour la santé sociale et psychologique ; aux risques liés à l'ère numérique ; à la violence et aux abus à l'école, à l'anxiété, à la dépression, à des sentiments de désespoir et à l'émergence de comportements négatifs, illégaux et autodestructeurs.
Les problèmes psychologiques n'affectent pas seulement directement les résultats scolaires des élèves, mais aussi leur développement social, émotionnel et comportemental global.
Selon le camarade Bui Dinh Long, ces difficultés, si elles ne sont pas identifiées et prises en charge rapidement, peuvent avoir de graves conséquences. Par conséquent, il est extrêmement urgent de sensibiliser la communauté, et notamment le milieu scolaire, à la santé mentale.

Compte tenu de ce qui précède, les présentations de cette conférence fourniront un cadre théorique et pratique pour la psychologie de l'adolescent dans le contexte actuel. Les facteurs influençant la santé et le bien-être psychologique des adolescents seront abordés. Les participants ont également discuté des politiques relatives aux activités de travail social et au soutien psychologique en milieu scolaire.
Certains articles sur l'utilisation des réseaux sociaux et les caractéristiques psychosociales des adolescents ont également évalué la situation actuelle et les problèmes actuels des étudiants de Nghe An dans le nouveau contexte éducatif.
Cet atelier proposera des solutions, des programmes de sensibilisation et un accompagnement psychologique pour aider les adolescents à développer leurs compétences scolaires et émotionnelles au sein de leur famille et de la société. Nous pourrons ainsi construire des écoles sûres et inclusives et améliorer le bien-être psychologique des collégiens et lycéens dans ce nouveau contexte.


