Métier de conducteur de train : les hommes ont un examen génital, les femmes ont une « poitrine » de plus de 75 cm ?
Le projet du ministère de la Santé sur les examens de santé pour les conducteurs de train et le personnel ferroviaire doit garantir des centaines d'indicateurs, en particulier les hommes atteints d'hydrocèle et les femmes atteintes d'une inflammation de l'utérus ou des trompes de Fallope qui ne sont pas qualifiés pour devenir conducteurs de train.
Actuellement, le ministère de la Santé organise une consultation publique sur le projet de circulaire réglementant les normes de santé pour les employés des chemins de fer servant directement à l'exploitation des trains, dans laquelle l'obligation de subir des examens génitaux masculins et féminins pour les candidats suscite beaucoup de controverse.
Selon le projet, les normes de santé comprennent deux groupes de critères sur l'aptitude physique et des normes sur les fonctions physiologiques et les maladies ; il existe des critères distincts pour les examens de recrutement des employés ou les examens de santé périodiques.
Les normes physiques comprennent : la taille, le poids, le tour de poitrine moyen, la force de préhension de la main dominante, la force de préhension de la main non dominante, la force de traction du tronc...
Pour les postes de conducteur et d'assistant conducteur de train, la norme pour les hommes est de mesurer au moins 1,64 m, peser 52 kg, avoir un tour de poitrine moyen de 80 cm et une force de préhension dominante de 37 kg. Les femmes qui occupent les postes de capitaines de train, d'opératrices de train, d'aiguilleuses et de régulatrices de train doivent mesurer au moins 1,53 m, peser 45 kg et avoir un tour de poitrine moyen de 75 cm ou plus. Les agents de patrouille et de passage à niveau, hommes et femmes, doivent également respecter les normes minimales de taille, de poids et de tour de poitrine.
D'autres problèmes doivent être examinés, notamment les yeux, les oreilles, le nez et la gorge, le cœur, les poumons, le sang, les dents et les mâchoires, le système digestif... et le système urinaire et génital sont également évoqués.
Plus précisément, les hommes atteints d'hydrocèle, d'agénésie testiculaire ou de cryptorchidie, de maladie urétrale, d'intervention pénienne... sont considérés comme inéligibles au poste de conducteur de train ou d'assistant conducteur de train.
Quant aux femmes, les candidates ne seront pas qualifiées pour le poste de conducteur de train ou d'assistant conducteur de train si elles présentent un prolapsus vaginal ou utérin, des symptômes de paramétrite, une inflammation chronique des trompes de Fallope avec d'autres organes qui ne sont pas traités efficacement, une ménorragie, une métrorragie, une polyménorrhée, une césarienne, des fibromes utérins non opérés ou opérés...
Il s'agit du premier projet de règlement du ministère de la Santé faisant l'objet d'une large consultation. Ce règlement (si la circulaire est publiée) ne s'applique pas aux personnes recrutées avant son entrée en vigueur.
Outre les normes quantitatives, l'index de la section « apparence » stipule : « Ceux qui répondent aux normes de santé mais présentent des malformations physiques ou des handicaps qui affectent le travail et la communication... ne seront pas recrutés comme conducteurs de train, conducteurs de train adjoints ou capitaines de train. »