Les habitants de Dan Lai s'enrichissent en élevant des rats mangeurs de bambou
(Baonghean.vn) - D'un premier foyer expérimental, la commune de Luc Da (Con Cuong) compte aujourd'hui dix foyers élevant des rats de bambou (aussi appelés rats moisis), dont le nombre peut atteindre plusieurs milliers. Ce type d'élevage est très rentable et offre des perspectives de revenus aux habitants de cette région montagneuse.

Si, par le passé, l'économie familiale de Mme Le Thi May, membre de l'ethnie Dan Lai du village de Moi (commune de Luc Da), reposait sur l'agriculture sur brûlis, la vie y était difficile. Depuis trois ans, grâce à l'élevage de rats bambou, elle a pu se nourrir et faire des économies. Profitant de la vieille maison abandonnée, le couple a pavé le sol pour garantir l'hygiène et utilisé des carreaux de céramique (type de revêtement des maisons) pour diviser la cage en compartiments. Les coins adjacents sont collés à la colle silicone afin de former des carrés de 50 cm. Chaque compartiment accueille un couple de rats bambous parents, ou des rats bambous destinés à la viande ou à la reproduction.
Mme Le Thi May a déclaré : « La maison est proche de la forêt, où poussent de nombreux bambous, bambous et roseaux, ce qui offre aux rats des bambous une nourriture très riche. La température de la région est idéale pour leur élevage. Cependant, pour réussir leur élevage, l'éleveur doit maîtriser les techniques de soins, comprendre leurs caractéristiques de croissance et savoir les protéger efficacement du chaud et du froid. »

Selon les calculs de Mme May, chaque année,élevage de rats bambouÀ chaque portée, la mère donne naissance à 3 ou 4 ratons. Les rats de boucherie atteignent un poids de 1,5 à 2,3 kg après 6 à 8 mois et peuvent être vendus sur le marché. Actuellement, avec 300 couples de rats, la famille fournit chaque mois au marché 30 à 40 couples de rats reproducteurs. Le prix des rats reproducteurs varie selon leur poids : les rats de 0,4 à 0,5 kg coûtent 1,2 million de VND la paire ; les plus gros, entre 1,6 et 1,8 million de VND.
Outre la vente de rats bambou, sa ferme familiale vend également de la viande de rat bambou aux restaurants, à des prix variant entre 500 000 et 550 000 VND/kg, générant un chiffre d'affaires annuel de plusieurs centaines de millions de VND. De plus, les excréments de rat bambou sont collectés et traités avec des produits biologiques pour devenir un engrais microbien très efficace pour les plantes, ce qui permet aux ménages de réaliser des économies.

Si Mme May est la première famille de l'ethnie Dan Lai à avoir réussi l'élevage de rats de bambou, avant cela, dans les villages de Met et de Yen Hoa, quelques familles thaïlandaises ont échappé à la pauvreté et sont devenues riches grâce à cet élevage. Face à l'efficacité de ces familles agricoles expérimentales, le modèle d'élevage de rats de bambou s'est progressivement développé à Luc Da.
Depuis 2021, M. Loc Van Truyen (village de Met) étudie et étudie les modèles d'élevage de rats de bambou dans la province. Constatant que ce modèle nécessite peu d'investissement initial, est facile à mettre en œuvre, requiert peu d'entretien et offre un bon rendement, il a importé des animaux reproducteurs pour l'élevage début 2022.

« Au départ, je n'ai acheté que dix couples reproducteurs de rats bambous auprès d'un éleveur local pour environ 1,4 million de VND le couple. Au bout de six mois seulement, les rats bambous se sont reproduits et leur nombre a augmenté. Aujourd'hui, le troupeau totalise 80 couples », explique M. Truyen.
De quelques cages au départ, la ferme familiale s'est aujourd'hui agrandie à 100 mètres carrés et a installé plus de 100 cages à rats en bambou pour multiplier le troupeau. Chaque cage est conçue avec de petits espaces au fond pour permettre aux rats d'évacuer leurs déjections et leur surplus de nourriture, garantissant ainsi l'hygiène des cages.
« Élever des rats bambou est une activité très agréable et rapide. Chaque jour, je ne consacre qu'une trentaine de minutes au nettoyage de la cage et à la nourriture des rats. Les rats bambou adultes sont nourris une fois par jour, avec une ration comprenant un morceau de canne à sucre de 5 cm de long, des tiges de bambou fraîches et du maïs séché. Leur alimentation est autosuffisante. Le bambou et le bambou sont coupés dans la forêt ; le maïs et la canne à sucre sont cultivés dans le jardin, donc je ne dépense pas un centime pour leur nourriture », explique M. Truyen.

À ce jour, l’ensembleCommune de Luc Da (Con Cuong)Dix ménages élèvent des rats de bambou, dont le nombre peut atteindre plusieurs milliers. Ce type d'élevage est très rentable, « un capital, quatre profits », et offre des perspectives de revenus aux populations des montagnes.
M. Vi Van Hien, secrétaire adjoint du comité du Parti de la commune de Luc Da, a déclaré : « Le dui est un animal très facile à élever, avec un faible coût d'investissement, une rotation rapide du capital et un faible risque. La source de nourriture pour le dui dans la région est particulièrement abondante ; la technique d'élevage est simple et adaptée aux habitudes agricoles de la population. De manière générale, la rentabilité économique est élevée. Le dui est donc un animal prometteur pour assurer des moyens de subsistance stables aux habitants de la région montagneuse de Luc Da. »