Les actualités les plus marquantes sur l'éducation en 2017
L'année 2017 a été riche en événements éducatifs passionnants jusqu'à la fin de l'année. Chers lecteurs, revenons sur quelques articles marquants.
Les progrès de la langue vietnamienne provoquent un « choc »
Immédiatement après la publication, le 24 novembre 2017, par le journal Thanh Nien, de la première partie (section consonantique) du projet de recherche sur l'amélioration du vietnamien mené par le Dr Bui Hien, professeur associé et ancien vice-recteur de l'Université des langues étrangères de Hanoï, une vague de controverse et de vives réactions sociales ont éclaté. Cet événement a continué de susciter une vive polémique dans l'opinion publique lorsque, le 26 décembre, le professeur associé Hien a de nouveau annoncé le projet d'amélioration de la section des voyelles.
Le douloureux problème de la maltraitance des enfants dans les écoles maternelles
L'opinion publique est indignée par l'affaire de maltraitance d'enfant commise par une nounou de l'école maternelle privée Mam Xanh. Photo : extrait d'un extrait |
Fin novembre, un cas de maltraitance d'enfants par des nounous à l'école maternelle privée Mam Xanh (12e arrondissement, Hô-Chi-Minh-Ville) a été unanimement condamné. Les nounous ont donné des coups de pied, giflé, frappé des enfants à la tête, utilisé des objets et même des couteaux de cuisine pour les frapper à la tête. Suite à cet incident, les responsables, aux niveaux central et local, les autorités et les organisations concernées ont pris des mesures concrètes pour limiter la maltraitance.
Alarme sur la qualité du secteur éducatif
Le ministre de l'Éducation et de la Formation, Phung Xuan Nha, a affirmé : « À partir de 2018, les étudiants entrant dans le secteur de l'éducation devront être les meilleurs. » Photo : Dao Ngoc Thach |
Les examens d'entrée à l'université et au collège de 2017 ont révélé un déséquilibre entre les facultés de médecine, où les candidats ayant obtenu 29 points n'étaient toujours pas admis, et de nombreuses écoles normales locales, où le critère d'admission total était de 9 points pour trois matières ! Face aux réactions du public, le ministère de l'Éducation et de la Formation a organisé de nombreux séminaires pour analyser le problème. Les solutions proposées consistent à repenser le système des écoles normales, à reconfigurer les quotas en fonction des besoins et à relever les critères d'admission.
Au cours du dernier mois de 2017, l'opinion publique s'est à nouveau insurgée au sujet de l'enseignement supérieur. De nombreux avis ont exprimé la nécessité de revoir la politique d'exonération des frais de scolarité pour les étudiants de ce domaine, car elle n'incitait plus les élèves les plus brillants à étudier. À la fin de l'année, lors de la conférence des directeurs d'écoles pédagogiques, les responsables du ministère de l'Éducation et de la Formation ont affirmé qu'à partir de 2018, le quota pédagogique devrait être étroitement lié aux besoins locaux et que les étudiants admis dans ce domaine devraient être les plus brillants.
Le major de promotion rentre chez lui pour élever des cochons et résoudre le problème de l'utilisation de personnes talentueuses !
Bui Thi Ha a fait sensation avec l'histoire « Un major de promotion revient chez lui pour élever des cochons ». Photo : Capture d'écran |
Début octobre 2017, Bui Thi Ha a fait sensation sur les réseaux sociaux avec l'histoire de la « major de promotion de l'élevage porcin ». Diplômée de l'Université pédagogique de Hanoi II, elle est retournée à Ha Giang. Plus d'un an plus tard, elle n'a toujours pas pu enseigner, ce qui a surpris plus d'un.
Deux opinions s'opposent à cette histoire. D'une part, l'opinion publique s'indigne que même un major de promotion soit au chômage. D'autre part, on se demande pourquoi un major de promotion ne cherche pas activement un emploi, gaspillant ainsi quatre années d'études universitaires. Nombreux sont ceux qui pensent que Ha devrait changer d'avis : qu'il s'agisse d'une école publique ou privée, d'une agence publique ou d'une entreprise privée, tant qu'il y a un emploi, les jeunes devraient se consacrer pleinement, au lieu d'attendre et de gaspiller.
Cette histoire suscite des inquiétudes dans l'opinion publique quant à la question de l'attraction et de l'utilisation des talents. Attirer les talents uniquement sur la base des qualifications, sans tenir compte des capacités réelles et des besoins locaux, transforme de nombreuses politiques visant à attirer les talents en un mouvement, sans réelle efficacité pratique. De plus, c'est aussi l'occasion pour chacun de reconsidérer la notion de talent.
Selon TNO