Ce que les fonctionnaires n'ont absolument plus le droit de faire à partir du 1er juillet 2025
À compter du 1er juillet 2025, la loi sur les cadres et les fonctionnaires (modifiée) est officiellement entrée en vigueur, établissant une liste d'actes interdits aux fonctionnaires, les aidant ainsi à éviter les sanctions et à protéger leur réputation dans la fonction publique.
La loi relative aux cadres et aux fonctionnaires (modifiée), adoptée par l'Assemblée nationale et entrant en vigueur le 1er juillet 2025, a fait l'objet d'une large diffusion. Cette loi définit clairement la fonction de fonctionnaire et stipule précisément les interdictions qui lui sont formellement imposées afin de garantir la transparence et l'efficacité du travail.

Conformément à l'article 1, paragraphe 2, de la loi n° 80/2025/QH15 de l'Assemblée nationale de 2025 relative aux cadres et aux fonctionnaires, les fonctionnaires sont des citoyens vietnamiens recrutés pour travailler dans les agences du Parti communiste vietnamien, de l'État, du Front de la patrie vietnamienne, des organisations sociopolitiques aux niveaux central, provincial et communal ; dans les agences et unités de l'Armée populaire qui ne sont ni officiers, ni soldats professionnels, ni ouvriers, ni responsables de la défense ; dans les agences et unités de la Sécurité publique populaire qui ne sont ni officiers, ni sous-officiers, ni soldats servant dans le cadre du régime professionnel, ni policiers ; dans les organisations cryptographiques qui ne sont ni cryptographes, ni employés, ni salariés du budget de l'État.
Ce que les fonctionnaires n'ont pas le droit de faire
Conformément à l’article 14 de la loi de 2025 relative aux cadres et aux fonctionnaires, la liste des actes interdits comprend :
- Éviter les responsabilités: Éviter, éluder ou se dérober à l'exécution des tâches et devoirs assignés ; provoquer des divisions et des dissensions ; démissionner volontairement ou quitter son emploi ; participer à une grève ; publier, diffuser ou proférer de fausses informations qui portent atteinte à l'image et à la réputation du pays, de la localité, de l'agence, de l'organisation ou de l'unité où l'on travaille.
- Comportements corrompus et négatifsCommettre des actes de détournement de fonds, de corruption, de négativité, de gaspillage, de spéculation, de harcèlement et autres actes qui violent la loi à l'encontre de personnes, d'entreprises, d'agences, d'organisations et d'autres individus concernés dans l'exercice de leurs fonctions.
- Utilisation illégale de biensUtilisation illégale des biens de l'État et des biens publics.
- Abus de pouvoir: Tirer profit de ses fonctions et pouvoirs, en abuser, utiliser des informations relatives au service public à des fins personnelles.
- DiscriminationToute discrimination fondée sur l’origine ethnique, le sexe, l’âge, le handicap, la religion, les convictions ou la classe sociale, sous quelque forme que ce soit, dans l’exercice des fonctions officielles.
- Autres comportements: Les actions qui ne sont pas autorisées en matière de production, de gestion et de ressources humaines, conformément aux dispositions légales relatives à la lutte contre la corruption, à la pratique de la frugalité, à la lutte contre le gaspillage, à la protection des secrets d'État et autres, conformément aux dispositions légales et aux autorités compétentes, pendant la période de travail et après la cessation d'activité ou le départ à la retraite.
La nouvelle réglementation vise à améliorer l'éthique dans la fonction publique, en veillant à ce que les fonctionnaires exercent leurs fonctions de manière responsable et transparente. Les infractions peuvent donner lieu à des mesures disciplinaires ou à des sanctions pénales.
Les fonctionnaires doivent prendre connaissance de ces réglementations au plus tôt afin d'éviter des conséquences inutiles et, par la même occasion, de contribuer à améliorer l'image du gouvernement auprès du peuple.


