Nouvelle découverte chinoise sur la face cachée de la Lune

Ainsi, la région du bassin Pôle Sud-Aitken de la Lune révèle les secrets du manteau.

Dans une étude publiée dans la revue Nature, des scientifiques des observatoires astronomiques nationaux de l'Académie chinoise des sciences ont révélé que la composition de la surface lunaire dans la région du pôle Sud-bassin d'Aitken est « légèrement différente » de ce qui était prévu.

Des scientifiques chinois disposent de nouvelles preuves montrant que la Lune n'a pas toujours été aussi froide et morte qu'elle l'est aujourd'hui. Au contraire, elle a probablement commencé comme une gigantesque masse de roche en fusion remplie d'un océan de magma.

Ces océans se sont progressivement refroidis, déposant des minéraux lourds tels que l'olivine verte ou le pyroxène à faible teneur en calcium plus profondément dans le manteau lunaire. Des minéraux moins denses sont remontés à la surface, donnant à la Lune une série de couches géologiques distinctes. La croûte, la couche supérieure, est principalement composée de silicate d'aluminium ou de plagioclase.

« Comprendre la composition du manteau lunaire est crucial pour tester si un océan de magma existe, comme cela a été suggéré, et cela aide également à faire progresser notre compréhension de l'évolution thermique et magmatique lunaire », a déclaré le scientifique Li Chunlai.

Comprendre la composition du manteau lunaire aide également les scientifiques à mieux comprendre la structure intérieure d’autres planètes, dont la Terre.

Auparavant, la sonde Chang'e-4 avait atterri avec succès à la surface du cratère Von Kármán dans le bassin Pôle Sud-Aitken, sur la face cachée de la Lune, à 10h26 le 3 janvier 2019 (heure de Pékin).