Une nouvelle méthode permet d'extraire l'eau de l'air du désert
Des chercheurs en Arabie Saoudite viennent de découvrir une méthode permettant d’extraire de l’eau de l’air à un coût extrêmement bon marché et efficace.
Nous savons tous que la Terre est recouverte d'eau à hauteur de plusieurs milliards de litres. Cependant, seulement 2 % de cette eau est potable. 99,5 % est gelée ou souterraine.
Comment exploiter plus efficacement les ressources en eau de la Terre, notamment dans les régions arides ?
Des chercheurs saoudiens ont découvert un nouveau moyen très peu coûteux d’extraire de l’eau dans les zones arides.
Une solution consiste à « extraire l'eau de l'air ». Cette méthode est actuellement extrêmement coûteuse.
Cependant, des chercheurs saoudiens ont récemment trouvé une solution à ce problème complexe : un appareil capable d'aspirer l'eau de l'air et de la restituer sous l'effet de la chaleur du soleil a été créé.
La clé pour que les chercheurs pensent à une méthode très simple que les humains « oublient temporairement » est le sel CaCl.2Ce type de sel a une forte capacité à absorber l’humidité.
Les chercheurs ont ensuite développé une méthode permettant de stocker le CaCl2sous forme d'hydrogel – un polymère spécial capable de retenir de grandes quantités d'eau tout en restant solide. Enfin, les chercheurs saoudiens ont ajouté un nanotube de carbone pour faciliter le drainage de l'eau.
Les résultats ont été surprenants : après seulement 2,5 heures de chauffage solaire, l'appareil a produit environ 20 grammes d'eau. Fournir le minimum d'eau nécessaire à un adulte en une journée est également très économique.
Grâce à son faible coût et à son rendement élevé, ce dispositif d'extraction d'eau spécifique est actuellement considéré comme une solution idéale pour les zones à faible humidité ou arides. Il ne nécessite notamment pas d'électricité.
« La pénurie d'eau est l'un des problèmes les plus graves auxquels l'humanité est confrontée. Cette technologie offre une solution prometteuse pour produire de l'eau propre dans les régions les plus reculées de la planète », souligne la revue Environmental Science and Technology.