L'Assemblée nationale supervise la prévention de la maltraitance des enfants
L'Assemblée nationale a discuté du rapport sur les résultats du suivi de la « Mise en œuvre des politiques et des lois sur la prévention et le contrôle de la maltraitance des enfants ».
L'Assemblée nationale a consacré toute la journée du 27 mai à la supervision suprême de ce contenu lors de sa 9e session. La séance de travail a été retransmise en direct à la radio et à la télévision pour permettre aux électeurs et à la population de tout le pays de la suivre.
Au 30 juin 2019, le pays comptait 24 776 733 enfants, soit 25,75 % de la population totale (dont 12 915 365 garçons, soit 52,13 % ; 11 861 368 filles, soit 47,87 %). Au cours de l'année scolaire 2018-2019, le nombre total d'élèves scolarisés dans les écoles maternelles et l'enseignement général était de 21 394 793.
Ces dernières années, avec l’attention de tous les secteurs et de tous les niveaux, de l’ensemble du système politique et de la société, le travail de protection, de soins et d’éducation des enfants a connu des changements positifs et a permis d’obtenir de nombreuses réalisations importantes, garantissant une mise en œuvre toujours meilleure des droits des enfants.
Parmi les droits les plus courants figurent le droit à la protection, aux soins de santé, à l'éducation, à l'apprentissage, au développement des talents et au respect de la vie privée. À ce jour, tous les enfants de moins de 6 ans bénéficient d'une assurance maladie gratuite de l'État ; près de 100 % des enfants de moins d'un an bénéficient d'une vaccination élargie ; près de 100 % des enfants de 5 ans fréquentent l'école maternelle ; l'État ne perçoit pas de frais de scolarité pour les élèves du primaire ; environ 90 % des enfants en situation particulière bénéficient de l'aide sociale. Le taux d'enfants d'âge scolaire n'ayant jamais été scolarisés ou ayant abandonné l'école a fortement diminué au cours des 20 dernières années, passant de 20,9 % en 1999 à 16,4 % en 2009 et 8,3 % en 2019.
9e session, 14e Assemblée nationale. |
Cependant, le suivi montre que la situation des enfants demeure préoccupante et que le risque de maltraitance reste très élevé. En effet, 8,3 % des enfants en âge scolaire ne sont actuellement pas scolarisés. Plus le niveau d'éducation est élevé, plus ce taux est élevé.
Le nombre d'enfants en situation particulière reste élevé : 1 773 112 enfants, soit 7,16 % du nombre total d'enfants. Environ 33 000 enfants ne vivent pas en milieu familial. Le nombre d'enfants de parents divorcés est très élevé ces dernières années, avec une moyenne d'environ 70 000 enfants de parents divorcés chaque année.
Il convient de noter que du 1er janvier 2015 au 30 juin 2019, l'ensemble du pays a découvert et traité pénalement et administrativement 8 442 cas de maltraitance d'enfants avec 8 709 enfants maltraités.
Français L'équipe de surveillance a constaté que le nombre d'enfants maltraités découverts et traités au cours de la période 2011-2014 était de 7 211 enfants ; le nombre d'enfants maltraités au cours de la période 2015-2018 était de 7 309 enfants, soit une augmentation de 98 enfants maltraités. Notamment, au cours des six premiers mois de 2019, le nombre d'enfants maltraités a augmenté de façon spectaculaire, avec 1 400 enfants, près de 80 % du nombre d'enfants maltraités sur toute l'année 2018 (1 779 enfants), en moyenne, chaque jour à l'échelle nationale, il y avait 7 enfants maltraités.
Selon l’équipe de surveillance, cette augmentation soudaine reflète en partie le fait que les cas de maltraitance d’enfants ont augmenté, en partie parce que les gens et les enfants sont plus conscients de signaler et de dénoncer les maltraitances d’enfants, et en même temps, le travail de détection et de traitement des maltraitances d’enfants a également été renforcé par rapport à la période précédente.
Parmi les formes de maltraitance infantile apparues et ayant suscité le plus d'indignation durant cette période, on trouve les abus sexuels, avec 6 364 cas et 6 432 enfants victimes, soit 75,38 % du nombre total de cas de maltraitance infantile reçus et traités par la police à tous les niveaux. En particulier, dans de nombreuses localités, les cas d'abus sexuels sur mineurs ont représenté plus de 90 % du nombre total de cas de maltraitance infantile. La violence envers les enfants était également fréquente, avec de graves conséquences.
Le suivi révèle que de nombreux cas de maltraitance d'enfants ne sont toujours pas détectés rapidement et efficacement pour être traités, notamment les actes de violence causant des dommages physiques et mentaux aux enfants. De nombreux cas de maltraitance d'enfants surviennent dans des lieux privés et isolés ; de nombreux cas surviennent au sein des familles, et sont rarement signalés ; de nombreux cas persistent longtemps avant d'être découverts ; il arrive que des parents, conscients des abus subis par leurs enfants, ne les signalent pas pour diverses raisons.
L'équipe de surveillance a constaté que le nombre d'enfants travaillant illégalement en vertu des dispositions du droit du travail restait important, mais qu'il ne s'agissait pas de travail forcé au sens des Conventions internationales sur le travail forcé. Il a considérablement diminué par rapport aux années précédentes, inférieur au taux général observé dans certains pays de la région. L'observation menée dans certaines localités montre que la plupart des enfants qui travaillent prématurément ont des conditions économiques familiales difficiles. Leur objectif est de gagner un revenu complémentaire pour subvenir aux besoins de la famille. Leurs parents acceptent donc et les autorités locales peinent à les rapatrier. Des solutions socio-économiques globales sont nécessaires pour résoudre fondamentalement la situation des enfants travaillant illégalement en vertu des dispositions de la loi.