« Resserrer » la fière couverture des « marchandises portées à la main »
Le concept de « biens à emporter » n'a peut-être jamais été aussi populaire. Du monde virtuel à la vie réelle, partout, chacun peut facilement trouver et acheter des articles fièrement étiquetés « biens à emporter » avec une publicité ailée.
Le Bureau du gouvernement vient d'envoyer un document urgent à 5 ministères et branches, notamment : Finances, Industrie et Commerce, Sécurité publique, Santé, Agriculture et Développement rural, pour transmettre l'avis du vice-Premier ministre permanent Truong Hoa Binh ordonnant de renforcer la gestion des marchandises transportées à la main.
En conséquence, le vice-Premier ministre a approuvé la proposition de solutions visant à renforcer la gestion proposée par le ministère des Finances en février 2018. Le vice-Premier ministre a demandé au ministère de la Sécurité publique de mettre en place des projets spéciaux pour combattre et détruire les réseaux qui profitent des politiques sur les marchandises comme cadeaux pour faire passer des marchandises en contrebande aux portes des aéroports internationaux.
Dans le même temps, le chef du gouvernement a également demandé au ministère des Finances de demander au Département général des douanes de renforcer l'inspection et la supervision des marchandises telles que les bagages, les cadeaux et les présents en provenance de l'étranger et entrant au Vietnam ; de développer d'urgence un logiciel pour gérer le nombre d'exonérations fiscales en fonction du quota pour les marchandises telles que les cadeaux et les présents pour une gestion unifiée à l'échelle nationale.
En outre, le vice-Premier ministre a également chargé le ministère de l'Industrie et du Commerce, le ministère de la Santé et le ministère de l'Agriculture et du Développement rural d'examiner, de réviser et de compléter de toute urgence les politiques de gestion spécialisées pour les marchandises telles que les bagages, les cadeaux et les présents en provenance de pays étrangers et destinées au Vietnam.
![]() |
Illustration |
D'un point de vue juridique, l'avocat Quach Thanh Luc, directeur du cabinet d'avocats Hanoi Tinh Hoa, a analysé : La décision 31 stipule clairement : « Les entrants réguliers, conformément aux dispositions de la clause 5 de l'article 58 du décret n° 08/2015/ND-CP du 21 janvier 2015, n'ont pas droit à la franchise de bagages prévue aux clauses 1, 2, 3 et 5 du présent article pour chaque entrée, mais ont droit à la franchise de bagages une fois tous les 90 jours ». Les entrants réguliers, en raison de la nature de leur travail, comprennent : Les exploitants d'aéronefs et le personnel de service des vols internationaux...
Cela signifie que si la réglementation est strictement appliquée, les agents de bord et les pilotes ne pourront pas rapatrier de marchandises au pays de manière arbitraire, mais seulement une fois tous les 90 jours. En réalité, avec autant de marchandises rapatriées par avion, il est possible que cette réglementation n'ait pas été appliquée à la lettre.Monsieur Luc a exprimé son opinion.
Selon M. Luc, si nous voulons contrôler les marchandises transportées à la main sur le marché, nous devons le faire à la source. Cela signifie que nous devons répondre à la question de savoir pourquoi les marchandises en provenance de l'étranger peuvent facilement passer les contrôles. S'il s'agit de marchandises « aériennes », qui les cautionne ; s'il s'agit de biens « publics », qui les aide… ?
Pour le dire haut et fort, le fait que les produits portés à la main soient omniprésents sur le marché aujourd’hui, mélangés à du vrai et du faux, est une chaîne de défauts, et pas seulement un maillon particulier.
Commentant le marché actuel des produits transportés à la main au Vietnam, l'expert économique Phan Hung Son a utilisé un mot très simple pour le décrire : « Chaos ». Selon M. Son, les produits transportés à la main, considérés comme importés directement de l'étranger, ne sont pas accompagnés de documents d'origine. Or, il est ironique que de nombreux Vietnamiens croient aveuglément que l'absence d'un seul mot vietnamien sur l'emballage signifie qu'il s'agit de produits authentiques.
En raison de ce fossé psychologique, de nombreux commerçants malhonnêtes ont utilisé une astuce familière pour profiter de la confiance des consommateurs en mélangeant des produits contrefaits et contrefaits sous le couvert de produits transportés à la main.